Forum Indaba Mining 2024 : Sangafowa-Coulibaly en prospection en Afrique du Sud pour attirer les investisseurs internationaux

« Investir dans le secteur minier africain « . C’est ce thème qui réunit du 5 au 8 février 2024 en Afrique du Sud, précisément à Cape Town, les investisseurs internationaux, compagnies minières, décideurs et experts du monde entier. La Côte d’Ivoire dont l’ambition est de porter son PIB à 6% d’ici 2025, est représentée à cette importante rencontre. Présent à cette conférence internationale, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a pris part hier à la cérémonie d’ouverture présidée par le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, en présence du Premier Ministre de la RDC, Jean-Michel Sama Lukondé. Une déclaration par video a été également faite par le président zambien Hakainde. Cette rencontre vise à améliorer l’attractivité de l’industrie minière en Afrique. Une occasion pour le représentant ivoirien, de prospecter avec son équipe, à l’effet de vendre le potentiel minier ivoirien, et par ricochet, attirer les nombreux investisseurs présents. Déjà le dimanche 4 février, en prélude à l’ouverture de ce forum, Sangafowa-Coulibaly, à la faveur du symposium ministériel matérialisé par une table ronde, a édifié les experts, compagnies minières et décideurs publics à travers un partage d’expérience.  Ainsi, autour du thème  » Comment améliorer l’exploration minière dans un pays: cas de la Côte d’Ivoire », il a expliqué d’entrée que l’amélioration de l’exploration minière sur le continent passe par quatre conditions principales: un environnement socio- économique attrayant pour le secteur privé ; un code minier attractif; un important potentiel géologique et la construction d’une infrastructure géologique qui puisse faire la preuve que l’exploration a des chances d’aboutir à des résultats probants pour les compagnies. Puis d’ajouter qu’au chapitre du potentiel minier, la Côte d’Ivoire qui possède 35 % de la roche biririmienne à un potentiel minier sous exploité. Ainsi, tout en déplorant les données géologiques qui datent de 1974, il a révélé que  » lorsque nous aurons une infrastructure géologique fiable, nous sommes convaincus que notre pays aura des chances d’avoir des minerais critiques nécessaires pour une bonne transition énergétique.

Aimé K.

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