Industrie du sport : Le directeur général de la Bni invite à une structuration du secteur avant investissement

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A l’échelle  continental africain, le sport représente moins de 1 % du produit intérieur brut (Pib). Ainsi, le marché du sport représente aujourd’hui environ 5 % du Pib mondial, avec une croissance annuelle de 4 % entre 2015 et 2020. Cette richesse est majoritairement concentrée en Europe. Ce qui signifie qu’il a besoin d’une structuration en Afrique, avant de bénéficier du financement des établissements financiers.

Pour donc réaliser le potentiel inexploité de l’industrie du sport comme levier de développement en Afrique, il faut faire connaitre les opportunités économiques qu’elle dissimule, tout en améliorant le cadre général de l’investissement. C’est pourquoi, Jean-Luc Agbohibo, directeur général d’Omega Sports Holding, a organisé une rencontre d’échange entre bailleurs et entreprises privées, porteurs de projets, clubs et monde associatif, le vendredi 9 février 2024, dans une résidence hôtel sise à Cocody. A  cette occasion, Youssouf Fadiga, directeur général de la Banque nationale d’investissement ( Bni), paneliste, a proposé une structuration du secteur du sport, afin de bénéficier de financements des bailleurs de fonds. « Nous voulons faire en sorte d’investir dans la jeunesse de façon générale à travers le sport qu’ils pratiquent. Mais aujourd’hui, nous sommes en quête d’un modèle. Un business modèle qui va nous permettre de financer ce secteur », propose-t-il. Pour l’instant, selon lui, sa structure bancaire procède à des partenariats pour faire en sorte d’accompagner un certain nombre de ligues. Notamment le football avec les Eléphants, le Basketball avec Abc ainsi que des sports d’arts martiaux. « Aujourd’hui, l’idée pour nous est de faire en sorte que nous puissions être les plus pertinents possible à travers un accompagnement financier mais aussi des conseils pour leur permettre de réaliser leur projet sportif en espérant que l’ensemble des sports se professionnalisent d’avantage pour que nous puissions passer à la phase d’investissement. Le plus important est d’avoir un secteur mieux structuré et connu du milieu financier et qui peut être des opportunités pour tout investisseur », a conclu le directeur général de la Bni.

Rodrigue Cofye