Une cinquantaine de territoires impliquée dans une opération d’INTERPOL

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Les Etats et des entités privées ont collaboré avec INTERPOL dans le cadre de l’opération Synergia

Il faut dire que pendant 03 mois, l’opération Synergia a impliqué plus de 50 États membres d’INTERPOL et s’est matérialisée, sur le terrain, par le démantèlement d’infrastructures malveillantes impliquées dans des attaques par phishing, logiciels malveillants et ransomwares. Elle a abouti à plus de

Dans le détail, l’opération Synergia a conduit à l’arrestation de 31 personnes et à l’identification de 70 autres suspects. Si la plupart des serveurs mis hors service se trouvaient en Europe, où 26 personnes ont été arrêtées, les polices de Hong Kong et de Singapour ont respectivement mis hors service 153 et 86 serveurs.

Concernant les résutats de l’opération Synergia en Afrique, le plus grand nombre de démantèlements s’est fait au Soudan du Sud et au Zimbabwe. Dans ces 02 pays, 04 suspects ont été arrêtés. En Amérique Latine, plus précisément en Bolivie, les autorités publiques ont été également mobilisées pour identifier les logiciels malveillants et les vulnérabilités qui en découlent. Enfin, dans le Moyen-Orient, le Koweït a travaillé en étroite collaboration avec les fournisseurs d’accès Internet pour identifier les victimes, mener des enquêtes sur le terrain et offrir des conseils techniques pour atténuer les conséquences des actions des cybercriminels.

Pour Bernardo Pillot, les résultats de cette opération sont le fruit des efforts collectifs de nombreux pays et partenaires. Ils « (…) témoignent de notre engagement sans faille pour la sécurisation de l’espace numérique. En démantelant l’infrastructure à l’origine des attaques de phishing, de mails frauduleux bancaires et de ransomwares, nous faisons un pas de plus vers la protection de nos écosystèmes numériques et vers une expérience en ligne plus sûre pour tous. » A souligné le Directeur Adjoint de la Direction de la Cybercriminalité d’INTERPOL.

Yuliya Shlychkova, elle, a confié, de son côté, que : « Kaspersky a contribué activement aux opérations d’INTERPOL, qui se sont révélées être un instrument efficace pour faire tomber les activités cybercriminelles transfrontalières (…) 

Si Kaspersky dispose des données, des connaissances et des technologies nécessaires pour suivre un large éventail d’opérations de cybercriminalité dans le monde entier, les services chargés de l’application de la loi à l’échelle internationale, tels qu’INTERPOL, disposent de l’autorité juridique et des ressources nécessaires pour mener des enquêtes et poursuivre les cybercriminels. En favorisant une réponse holistique et globale à la criminalité, notre partenariat renforce les efforts déployés en matière de sécurité et permet de réagir de manière opportune avec des mesures proactives pour protéger les individus, les entreprises et la société dans son ensemble. » Estime la Vice-Présidente des affaires publiques chez Kaspersky.

Selon Cybersecurity Ventures, le coût de la cybercriminalité devrait atteindre 4.837,775 milliards FCFA en 2023, puis près de 2.000 milliards FCFA de plus, soit 6.349,579 milliards FCFA d’ici 2025. Une cinquantaine de territoires ont été impliqués dans l’opération Synergia. Il s’agit de : L’Albanie, l’Algérie, l’Australie, le Bangladesh, la Biélorussie, la Belgique, le Bénin, la Bolivie, la Bosnie-Herzégovine, le Brésil, le Cameroun, le Canada, la Chine, Chypre, la Corée du Sud, les Émirats Arabes Unis, l’Équateur, l’Espagne, l’Estonie, l’Eswatini, la France, la Géorgie, la Grèce, la Guyane, l’Inde, l’Irlande, Israël, le Koweït, la Lettonie, le Liban, le Liechtenstein, les Maldives, l’île Maurice, la Moldavie, le Népal, le Nicaragua, le Nigéria, l’Ouganda, la Palestine, la Pologne, le Qatar, la République Tchèque, la République Dominicaine, la Russie, Saint-Marin, Singapour, le Soudan du Sud, le Sri Lanka, la Suisse, la Tanzanie, la Thaïlande, Tonga, la Tunisie, la Turquie, l’Uruguay, le Zimbabwe.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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