Des dons fait au CERAP/ASMU et à 158 de leurs apprenti(e)s
Il faut dire que depuis sa création, il y a près de 40 ans, l’ASMU promeut la dignité de la personne humaine et lutte contre la pauvreté. Comment ? En contribuant à la réduction de l’exclusion économique et sociale des jeunes hommes et femmes, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie et des statuts des populations les plus vulnérables. Pour ce faire, elle travaille, chaque jour, au niveau collectif, à favoriser la responsabilité, la redevabilité, la justice et la cohésion sociales.
Intervenant dans le District Autonome d’Abidjan, précisément dans les communes d’Abobo, de Cocody et dans la périphérie de la capitale économique Ivoirienne, elle accompagne, prioritairement, les jeunes déscolarisé(e)s ou analphabètes de 16 ans à 28 ans issu(e)s de familles démunies, mais aussi des associations, des structures et des acteurs de la société civile. Chaque année, ce sont plus de 400 jeunes hommes et femmes que l’ASMU encadre.
Ainsi, dans le cadre de son engagement, l’ASMU s’investit dans la formation et l’insertion professionnelle des jeunes en situation de vulnérabilité, accompagne les associations et organisations de la société civile et propose des formations au leadersdhip. Elle réalise aussi des recherches, des veilles sociales, partage son expertise en la matière et mène un plaidoyer pour un monde plus juste et plus équitable.
En ce mois marqué par le 08 mars, Journée Internationale des Droits des Femmes, l’ASMU a organisé une cérémonie en l’honneur de ses apprenti(e)s du jour, au nombre de 25 jeunes hommes et de 133 jeunes femmes. Lors de celle-ci, ils et elles ont présenté, au public et à leurs mécennes, les fruits de leur expertise acquise durant leur apprentissage professionnel.
Défilé de couture et de coiffure d’apprenti(e)s couturier(e)s et coiffeurs(es), présentation de meubles et de tapisserie d’apprentis ébénistes et tapissiers, dégustation de gâteaux et d’autres mets confectionnés par des apprentis pâtissier(e)s et cuisinier(e)s… Les 158 jeunes hommes et femmes ont montré, ce jour-là, non seulement le sérieux et l’engagement qu’ils et elles mettent dans leurs études, mais aussi leur talent et leur volonté de se construire une carrière professionnelle stable, avec l’aide et les conseils de leurs maîtres.
Au cours de cette célébration de l’apprentissage professionnel, des apprenti(e)s de 1ère et 2ème année (76 jeunes filles et 13 jeunes hommes toujours en formation), ont reçu des équipements professionnels, à savoir : 37 machines à coudre complètes et leurs accessoires (moteurs, fers à repasser, clés, etc.), 24 kits de coiffure, 17 kits de cuisine-pâtisserie (cuisinières et batteuses électriques) 02 kits de mécanique-automobile, 01 kit d’électricité-bâtiment, 02 kits de ferronerie-soudure, 01 kit de menuiserie-ébénisterie, 01 Kit de peinture-design, 02 kits de peinture-calligraphie, 02 kits vitrerie.
Cette cérémonie a vu, également, la remise de leur certificat de fin de formation aux apprenti(e)s de 3ème année ( 57 jeunes femmes et 12 jeunes hommes), ainsi que celle d’un chèque – 5 millions offerts par la Fondation BJKD et 6,5 millions de la part de NSIA Banque CI – de 11,5 millions FCFA.
Au nom de Bénédicte Janine Kacou Diagou, la marraine de l’évènement, Olga Djadji a précisé que sa Fondation, engagée dans l’entrepreneuriat, la formation et l’autonomisation des jeunes et des femmes, s’incrit dans l’action de l’ASMU.
« Ces dons monétaires et en nature sont notre contibution aux actions si importantes menées par l’ASMU pour la réduction de la fracture sociale et l’insertion professionnelle des jeunes. Nous nous engageons, aujourd’hui, à l’accompagner, elle et ses apprenti(e)s, avec des ateliers et à l’aider à l’insertion de ces apprenti(e)s dans la vie active. Nous comptons aussi aider les apprenti(e)s à mettre en place des coopératives, à mettre à leur disposition notre réseau de partenaire et à développer un dispositif de renforcement des capacités de leurs encadrants. » A ajouté la Présidente de la Fondation BJKD.
Interrogé à la fin de la cérémonie, Hermann Kangha-Atchinkwassy, Directeur Marketing & Communication NSIA Banque Côte d’Ivoire a précisé que l’établissement bancaire et financier, par le biais du parainage de son Directeur Général, Léonce Yacé, avait déjà accompagné cette initiative pour la réduction de la fracture sociale et l’insertion professionnelle des jeunes, en 2023. En outre, il l’a souligné : « Cette action s’inscrit pleinement dans le cadre de nos actions RSE (Responsabilité Sociétale et Entrepreneuriale), particulièrement dans le domaine de l’éducation et de l’inclusion financière des populations. En plus du don de 6,5 millions FCFA que nous avons fait aujourd’hui, à l’ASMU, nous accompagnerons, techniquement et humainement, le CERAP et l’ASMU, par du mécénat de compétence sur leurs besoins en communication. »
Pour rappel, en 2023, décrétée année de la jeunnesse par le Président de la République Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire a fait de l’insertion des jeunes une priorité, avec, parmi ses objectifs, l’atteinte d’un taux d’insertion des diplômé(e)s de 65% d’ici 2025, contre 32% en 2020. Pour ce faire, pour la période 2023-2025, des investissements dans plusieurs programmes dédiés sont consentis. Le 22 mars 2023, dans un communiqué relatif au Conseil des ministres, le gouvernement Ivoirien avait révélé son intention d’investir environ 360 milliards FCFA pour l’insertion de plus de 600.000 jeunes, via le Programme jeunesse du gouvernement (PJ-GOUV) 2023-2025, en corrélation avec le Plan National de Développement (PND) 2021-2025 et la feuille de route 2023 de l’Etat en matière d’accélération de la formation, de l’insertion professionnelle et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. La mise en œuvre du PJ-GOUV 2023-2025, estimée à 1.118 milliards FCFA, s’axe sur différentes actions, dont la réalisation des travaux de réhabilitation et de construction d’infrastructures destinées à la formation et à l’insertion professionnelle de 1,5 million de jeunes sur ladite période. En 2021, le taux de chômage en Côte d’Ivoire était de 2,8 % et le ratio emploi/population (15-24 ans) s’établissait à 41%, d’après les données de la Banque Mondiale.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
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