La salle des conférences de la Préfecture d’Agnibilekro a été le lieu du lancement de la campagne d’anarcade 2024 2024 .Au cours dudit lancement, Atchoumou Koné, délégué régional du Gontougo et de l’Indenié-djuablin a dressé le bilan de l’année écoulée.
En effet, cette filière a enregistré 1225000 tonnes au plan national.Ce qui fait de la Côte d’Ivoire le premier pays exportateur de noix de cajou en Afrique dont 850000 tonnes exportés vers le Vietnam, l’Inde et le Brésil. Au niveau régional,les deux régions dont il a charge ont fourni à elles seules 70937tonnes dont 6850 pour le département d’Agnibilekrou , malgré la mauvaise visibilité de ce produit tant au niveau de la sous- préfecture de Damé qu’à celle d’Akoboissue situées dans la zone frontalière , avec celle du Ghana. S’agissant de la campagne à venir,le Délégué Régional est revenu sur le prix fixé bord champ qui est de 275f/ kg. Bien avant l’ouverture de la campagne, des rencontres entre différentes structures impliquées ont été organisées dans le but de prendre des mesures idoines mettant en place des balises sur le terrain et la documentation à portée des acteurs pour leur permettre de mieux cerner les contours de la commercialisation de cette filière allant de sa production à sa commercialisation. Pour faciliter cette commercialisation, il a fait comprendre que l’État a mis à la disposition du Conseil Coton-Anacarde , en plus des zones portuaires, 3 grands entrepôts devant contenir plus de 500 tonnes de produits anacarde précisément à Bouaké,Yamoussoukro et Bondoukou, à partir desquels,les produits vont converger vers les ports. Non sans mettre en garde : « Tous les acteurs qui ne respecteront pas la voie normale de la commercialisation seront passibles de poursuites judiciaires. La Côte d’Ivoire produit de meilleures qualités de noix de cajou en Afrique. Les pays frontaliers fixent haut le prix dudit produit en guise d’appât pour mieux attirer les producteurs à leur vendre leurs produits. Aucun n’a le monopole de la fixation du prix de ce produit en insistant que la transformation dudit produit demeure le salut de la filière », relève Ouattara Mamado, secrétaire général de l’Union des coopératives d’anarcade de l’indenié-djuablin et délégué de la Coca – cajou de Côte d’Ivoire . Qui a par ailleurs trouvé le bilan d’agnibilekrou satisfaisant bien qu’ayant remarqué qu’il y a beaucoup encore à faire. « Le prix d’achats bord champ est très bas.Toutefois, pour l’intérêt de du pays, nous allons nous impliquer davantage dans l’éradication de la fuite des produits vers d’autres cieux », a t- il poursuivi. Pour sa part, Mme Halahoui Victoire Josiane née NIAHOULOU, Préfet intérimaire, par ailleurs, présidente du Comité d’éveil de cette filière a renchéri pour dire que la production de la Côte d’Ivoire reste et demeure de qualité . Et l’offre du prix du Ghana ne doit pourtant pas décourager les différents acteurs , car, tous ceux qui sont autour de la Côte d’Ivoire ont toujours besoin de nos produits pour se faire une place au soleil grâce au label Ivoire qui n’est jamais égalé. « Aidons le Conseil Coton-Anacarde à mieux commercialiser nos produits qui constituent le 2e en matière de PIB de la Côte d’Ivoire » » a t- elle martelé.
Jean- Luc Bety, correspondant régional
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