Adama Coulibaly donne les premiers chiffres des performances macroéconomiques pour l’année 2023
Le 1er trimestre 2024 vient de s’achever et, comme chaque année, les bilans annuels consolidés tombent. Après un long weekend marqué par les festivités de la Pâques, populations et ministres retournent à leurs affaires. Le 02 avril 2023, Adama Coulibaly a livré, durant le passage en revue du PEF et du FRD, les chiffres clé, enregistrés en 2023, sur certains indicateurs macroéconomiques majeurs.
Ce mardi-là, le Ministre Ivoirien des Finances et du Budget a dévoilé, devant des représentants du FMI en mission dans le pays, que, après s’être établie à 6,2% en 2022, la croissance économique de la Côte d’Ivoire a atteint 6,5% en 2023. En outre, dans une tendance inflationniste mondiale, qui a poussé, dans la zone Ouest Africaine, la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à maintenir son taux directeur à 3,50%, l’inflation dans le pays a été contenue à 4,4% en 2023, contre 5,2% en 2022.
Sur le point du solde des transactions courantes, Adama Coulibaly a indiqué que le déficit s’est creusé « à 7,9% du PIB en 2023, après 7,5% en 2022 sous l’impulsion », selon ses dires, « des importations de services techniques liés aux investissements privés dans les secteurs pétrolier et minier. » Quant au risque de surendettement, évoqué par une partie de l’opinion publique, il a déclaré qu’il « est resté modéré. »
Toujours selon le Ministre Ivorien des Finances et du Budget, sur la base des données observées au 31 décembre 2023, tous les critères de performance ont été respectés et les repères structurels réalisés. « Le Gouvernement poursuivra les efforts. » A-t-il notifié.
Conformément au Programme Economique et Financier, le FMI procède régulièrement à des consultations bilatérales avec la Côte d’Ivoire. La deuxième revue du PEF et la première revue de la FRD qui s’effectuent, en ce moment, se tiennent dans le cadre d’une de ces consultations. La mission permettra d’analyser, de manière approfondie, les développements économiques récents et les perspectives, de mettre en lumière les risques budgétaires éventuels et de donner des recommandations sur les ajustements nécessaires en matière de politiques économiques. En tout état de cause, les échanges entre la partie Ivoirienne et le FMI n’ont d’autre but que de permettre, aux deux détenteurs d’enjeux, de s’accorder sur des mesures susceptibles de renforcer davantage le cadre macroéconomique, pour l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement (PND). Le développement d’une plus forte capacité de résilience, face aux différents chocs exogènes ou endogènes, est aussi visé.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
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