La première édition du Salon africain de la formation et de l’orientation (Safor) se tiendra les 16, 17 et18 avril 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Cette première édition s’annonce avec pour objectif, repositionner le levier éducatif de l’Afrique. L’annonce a été faite le mardi 16 avril 2024, lors d’une conférence de presse, a l’hôtel Palm club de Cocody par le commissaire général dudit Salon, Stéphane Datcha qui, a par ailleurs situé le contexte dans lequel se tient cette première édition.
« Étude supérieur en Afrique, opportunités de financement et débouchés », c’est le thème retenu pour la première édition du Salon africain de la formation et de l’orientation (Safor). Selon le commissaire général , par ailleurs directeur général de AJEL groupe, Stéphane Datcha, la mobilité internationale est facilitée par les bacheliers africains dont de plus en plus le choix de l’exode a l’étranger dans les quêtes de formation au détriment des universités et grandes écoles du continent Africain . Ce, en dépit des moyens déployés par le gouvernement pour donner une place de choix a l’éducation. « Le but du Safor est d’ouvrir les yeux de l’Etat sur les réels problèmes qu’entravent l’Afrique, car de nos jours, les professeurs ont des qualités et compétences », a-t-il expliqué. En effet, le salon Africain de la formation et de l’orientation se veut être une plateforme de rencontre et d’échanges entre les futurs étudiants, les parents d’élèves et écoles et universités africaines, a l’effet de faire la promotion des offres de formations proposées par les établissements d’enseignement supérieur en Afrique. « Notre objectif est de repositionner nos écoles et universités dans notre pays paracerque, nous envisageons faire de ce salon, un rendez-vous incontournable dans le secteur éducatif en Afrique ». Par conséquent, cette plateforme vise aussi la mise en relation de tous les acteurs de l’écosystème de l’éducation, notamment politique, entreprise et cabinet , afin de trouver les solutions a un meilleur positionnement de l’enseignement supérieur africain. Par ailleurs, 10600 étudiants étaient en mobilité internationale en 2019. Un chiffre en hausse de 77% entre 2014 et 2019 d’où leur première destination est la France, suivie des États-Unis, du Canada et la Russie, selon les statistiques de l’OCDE. En outre, cette première édition aura pour invité d’honneur Saliou Touré et placée sous le haut parrainage du ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara.
En sus, ce grand rendez-vous de faire de connaître la formation dans le domaine éducatif a plusieurs facteurs qui militent ce choix, en l’occurrence la mauvaise connaissance des efforts de formation disponible sur le continent, la vétusté des infrastructures et de matériel didactique, le problème de financement des études supérieures, le nombre réduit des opportunités des bourses scolaires ou l’enseignement et la formation en inadéquation , avec le marché de l’emploi. Pour le commissaire général, Stéphane Datcha, ce Salon d’adresse aux élèves, étudiants, établissements et cabinets de formation.
Le comité d’organisation va leur donner les informations dans leur orientation éducative. « Les parents n’ont pas les moyens pour accompagner leurs progénitures. Nous voulons leur donner cette opportunité pour avoir des financements au niveau des études supérieures de leurs enfants », a t-il déclaré. Pour lui, le Burkina-Faso, le Bénin et le Sénégal vont prendre part à cette première édition du Safor. Comme pays a l’honneur, le Sénégal. « Car, nous les côtoyons quotidienne pour leur valeur et leur performance éducative en Afrique. Je lance un appel aux parents , afin d’envoyer leurs enfants dans des écoles d’excellences et de qualité. Amener vos enfants dans des écoles de qualité dans la mesure où les écoles d’excellences sont des symboles de réussite », a-t-il conclu.
Julien Koffi ( stagiaire)
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