Des experts issus du Ghana, du Sénégal, du Mali, du Burkina-Faso et de la Côte d’Ivoire réfléchissent sur l’harmonisation de la législation en matière de santé animale depuis, ce mercredi 17 avril 2024 à Abidjan, à l’Hôtel Ivotel d’Abidjan-Plateau jusqu’au vendredi prochain. Ce, au cours d’un atelier qui a pour thème : « Evaluation des cadres réglementaires en matières de santé animale dans certains pays d’Afrique de l’Ouest ».
Ces assises de trois jours qui visent à l’harmoniser leurs législations nationales en matière de santé animale, pour une meilleure opérationnalisation du marché commun.Lors de la cérémonie d’ouverture de cet l’atelier régional de l’évaluation des cadres réglementaires en matière de santé animale dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest, Fatiga Aïda epse Diarrassouba, Conseillère technique au Mirha , a, au nom de Sidi Touré, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques a rappelé l’importance de la réglementation en matière de santé animale pour le gouvernement. « La production animale, la pêche et l’aquaculture, en tant qu’activités génératrices de revenus, s’inscrivent dans la même dynamique, celle de sortir ou éviter que les hommes et les femmes rentrent dans un cycle vicieux de la pauvreté qui touche en majorité les populations rurales et de plus en plus celles des villes », a-t-elle relevé. Elle a par ailleurs souligné que les systèmes dans lesquels est pratiqué l’élevage dans les Etats concernés ainsi que la mobilité des troupeaux à travers les frontières constituent des défis majeurs en matière de santé animale, car pouvant favoriser la propagation de maladies animales transfrontalières avec des impacts socioéconomiques importants.
A l’en croire, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), 75% des maladies animales émergentes peuvent être transmises à l’homme. D’où l’importance de cette évaluation du cadre réglementaire en matière de santé animale qui permet d’identifier les lacunes et les opportunités, de proposer des mesures correctives à travers des actions de renforcement des capacités en vue de faciliter l’harmonisation des systèmes nationaux de gouvernance pour un commerce international sûr, de développer des stratégies efficaces pour renforcer les capacités nationales et régionales en matière de santé animale.
Pour sa part, Dr Cheick Sidibé, a, au nom de Bureau international des ressources animales de l’Union africaine ( UA-BIRA), a remercié le gouvernement ivoirien et son peuple d’avoir accepté d’accueillir cet atelier de validation de l’évaluation des cadres réglementaires en matière de santé animale dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest. « Cet atelier nous donne l’opportunité d’examiner les cadres réglementaires en matière de santé animale dans certains pays d’Afrique de l’Ouest choisis en raison des diversités possibles, afin d’identifier les lacurnes . Ce, en termes de mise en œuvre des cadres législatifs et réglementaires en lien avec les normes OMSA et mesures sanitaires et phytisanitaires, mais surtout les défis pour une harmanisation de ces mesures dans notre espace Ouest-africain. Les résulats de cet atelier vont sans aucun doute permettre d’améliorer la fluidité du commerce des animaux et des produits animaux en Afrique de l’Ouest et surtout cette partie avec les autres espaces économique de l’Afrique », fait-il savoir.
Il faut noter que l’ouverture de cet atelier a enregistré la présence du préfet intérimaire d’Abidjan, Sindou Dosso, les partenaires techniques et financiers du projet, à savoir : la CEDEAO, l’Union africaine, UMAP-Ghana, USDA-APHIS, ILRI, TAMU, avec la coordination de la direction des services vétérinaires du ministère ivoirien des Ressouces animales et halieutiques.
Rodrigue Cofye
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