La Guinée-Bissau adopte, à son tour, la solution e-gouv de N-Soft

« En tant que Ministre des Finances, je suis fier d’annoncer notre partenariat avec N-Soft pour la mise en œuvre de solutions technologiques de gouvernance de pointe. Cette collaboration marque une avancée significative pour la Guinée-Bissau, nous permettant de tirer parti du potentiel de nos secteurs numériques, y compris le Mobile Money, les Télécommunications, les Jeux de Hasard et la Banque (…)

Avec des rapports de transactions en temps réel, nous sommes prêts à optimiser la collecte des revenus, en veillant à ce que tous les impôts dus soient pris en compte. Cette transparence accrue améliore non seulement notre environnement commercial, mais rend également la Guinée-Bissau plus attractive pour les investisseurs externes. Ensemble, nous ouvrons la voie à une croissance économique durable et à la prospérité. » C’est ce qu’a déclaré le Ministre des Finances de la Guinée Bissau, Ilídio Vieira Té, concernant ce partenariat.

Il faut dire qu’avec un historique de hausse de la mobilisation des revenus de plus de 30 % en République Démocratique du Congo (RDC), au Mozambique, en Sierra Leone, au Burundi et dans d’autres pays, la proposition de solutions de N-Soft avait de quoi séduire la Guinée-Bissau qui, à travers cet accord, emboîte le pas a de nombreuses nations. Des nations qui, avant elle, avaient déjà choisi, à l’instar d’autres, d’adopter la e-gouv, afin de se conformer aux directives du Fonds Monétaire International (FMI).

Si cette exigence de l’institution de Bretton Woods vise, avant tout et essentiellement, à insuffler de la transparence dans le paysage commercial et à maximiser son potentiel de revenus, il est aussi clair que l’afflux de recettes fiscales, engendré par l’incoporation de la e-gouv dans les process, devrait permettre à un pays, comme la Guinée-Bissau, de réduire sa dette en cours, de se prémunir contre les crises et de réinvestir dans la santé, les infrastructures, l’éducation, etc. En tout état de cause, l’adoption, par cette contrée d’Afrique de l’Ouest, de la technologie de gouvernance, constitue, pour elle, un pas décisif vers une trajectoire de croissance et de développement durable.

Il faut souligner que la proposition technologique de N-Soft, dans ce domaine, est conçue pour extraire, traiter, charger et certifier automatiquement les données critiques des opérateurs des quatre industries susmentionnées. Dans le détail, elle permet de calculer, avec précision, les revenus générés par toutes les transactions, offrant ainsi une visibilité complète sur tous les aspects des activités économiques.

Il convient également d’indiquer que le marché Africain, en pleine expansion, offre un terrain fertile pour les services numériques, financiers et de Jeux de Hasard. L’implémentation de la technologie de gouvernance permet, sur le Continent, de recouvrer plus facilement l’assiette fiscale. Réputé pour son temps de rentabilité rapide, les solutions de e-gouv de N-Soft s’implante en seulement 13 semaines, ce qui permet, à leurs utilisateurs, de générer rapidement de la valeur.

La société assure aussi la formation approfondie des équipes, pour une opérabilité sans faille, et garantit que les données sensibles restent sécurisées, grâce à des solutions de stockage local. De plus, elle propose des plans de paiement, pour répondre aux besoins uniques de chaque nation, y compris un modèle axé sur les résultats basé sur les revenus réellement mobilisés avec sa solution.

Le marché des Jeux de Hasard est en passe de connaître une expansion significative sur le Continent. Effectivement, les estimations parlent d’environ 2.293 milliards FCFA, d’ici 2029. Quant au secteur du Mobile Money, il devrait atteindre 2.120,474 milliards FCFA, à l’horizon 2032. En 2023, les flux de transactions en ligne vers l’Afrique Subsaharienne, eux, auraient connu une croissance de près de 1,9 %, pour s’établir à 33.210  milliards FCFA. Enfin, le secteur des Télécoms, un pilier de la connectivité numérique, a également connu une croissance régulière. Les projections indiquent une augmentation à 1.910.762 milliards FCFA pour l’exercice 2024. A la lecture de ces chiffres, cette collaboration avec N-Soft, initiée après la 3ème Revue du FMI dans le cadre du Dispositif Élargi de Crédit, parait tomber à point nommé pour la Guinée-Bissau. En effet, elle intervient après les résultats de la revue du FMI, publiée le 12 décembre 2023, qui estiment que les recettes fiscales de la Guinée-Bissau s’élève à 9,6% du PIB pour l’année 2023, avec une augmentation anticipée d’environ 0,9 point de pourcentage d’ici 2026.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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