Amadou Koné, ministre des Transports, a salué l’engagement des conducteurs à renforcer leurs capacités, lors de la cérémonie de remise des attestations de formation aux bénéficiaires , le 24 avril 2024, à l’Institut de la Sotra, à Andokoi-Zone industrielle de Yopougon.
Dans le cadre de la mise en œuvre du projet de mobilité urbaine d’Abidjan ( Pmua), 1600 personnes dont 240 gestionnaires et 1360 conducteurs qui ont bénéficié d’une formation, ont reçu chacun, en présence du ministre des Transports, Amadou Koné, une attestation de réussite décernée par l’Office de sécurité routière ( Oser), ce mercredi 24 avril, à l’Institut Sotra, sis en zone industrielle-Andokoi, Yopougon. En effet, le constat est sans équivoque selon Amadou Koné, ministre des Transport : le niveau professionnel des conducteurs du secteur informel (taxis communaux, gbaka…) en Côte d’Ivoire est très bas. Cette situation alarmante a de nombreuses conséquences, dont la hausse des accidents de la circulation. Ce, parce que la grande majorité des propriétaires de véhicules n’ont reçu aucune formation initiale à la création et à l’exploitation d’une entreprise de transport.
Face à cette situation et pour amorcer la professionnalisation du secteur du transport artisanal, l’État de Côte d’Ivoire a soumis l’exercice de ces métiers à une formation préalable. Dans ce sens, des séries de formation qui ont eu lieu d’octobre 2023 à mars 2024 ont permis de former 1 600 acteurs, dont 240 gestionnaires et 1 160 conducteurs. Lors de la cérémonie de remise de parchemins à 1600 acteurs du transport artisanal bénéficiaires de la formation dans le cadre du Pmua, Amadou Koné, ministre des Transports, a rappelé le bilan inquiétant des accidents de la circulation. A l’en croire de 2020 à 2023, ce sont 582 conducteurs qui ont été tués dans les accidents de la circulation . C’est pourquoi , il a salué l’engagement des acteurs à renforcer leurs capacités, afin de réduire de façon drastique le nombre d’accidents . Pour lui, quelles que soient les mesures qui seront prises par l’État pour professionnaliser le secteur, la qualité des ressources humaines reste une impérieuse nécessité. « Une articulation du transport urbain est en cours. Elle se fera autour de la construction de gares routières. C’est pourquoi, je rassure les transporteurs que chaque acteur sera à sa place dans le nouveau dispositif », fait-il savoir.
Pour sa part , le coordonnateur du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (Pmua), Romain Kouakou Kouakou, a relevé que cette formation s’inscrit dans la mise en œuvre du Pmua. Il a par ailleurs affirmé que pour réussir la formation qui a bénéficié d’un financement de la Banque mondiale, une convention a été signée entre le Pmua et l’Office de la sécurité routière (Oser). A terme, ce sont 5 500 acteurs du transport de voyageurs, à savoir/ 4 500 conducteurs professionnels et 1 000 gérants d’entreprises de transport, qui seront formés. « Je voudrais remercier le ministre des Transports qui est venu assister à cette remise de parchemin aux acteurs ( chauffeurs et gestionnaires transport) qui ont été formés. Je profite pour remercier le gouvernement d’avoir accepté de mettre en place le projet dénommé le Pmua (Projet de mobilité urbaine d’Abidjan ) qui permet de construire la ligne du Brt ((Bus Rapid Transit) Yopougon-Bingerville. Ce, avec des partenaires au développement tels que la Banque mondiale, l’Agence française de développement ( Afd) qui ont aussi accepté en plus de la ligne Brt, de former nos acteurs qui sont dans tous les systèmes de transport artisanal », a-t-il signifié.
Pour lui, comme il y a beaucoup d’accidents, le ministre du Transport a engagé la modernisation qui passe par la professionnalisation. « Après la formation, les conducteurs seront déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale ( Cnps) et la Caisse nationale d’assurance maladie ( Cnam). C’est le lieux de féliciter le coordinateur adjoint et son équipe qui font un travail formidable. Il faut que les transporteurs aussi acceptent de se faire former et à la fin , c’est la Côte d’Ivoire qui sera bénéficiaire. Car, on aura moins de perte en vie humaine. Tout cela participe au développement du pays. C’est une formation estimée à la hauteur de 250 mille par personne et elle est prise en charge par le Pmua. C’est-à-dire que le projet va prendre un à 2 ans les acteurs formés. Après, il faut que les bénéficiaires s’organisent pour prendre la relève », clarifie-t-il.
Salami Soumaïla, le porte-parole des récipiendaires et le directeur général du Haut conseil du patronat des entreprises de transport routier, Diaby Ibrahim, ont égrené les nombreuses initiatives prises par le ministre, afin de contribuer significativement à la professionnalisation du transport urbain.
Rodrigue Cofye
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