L’union des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire (Ufeci), a organisé une conférence publique ce samedi 27 avril 2024, sous le thème : « Femme lève-toi, soit éclairée pour ton autonomisation », à la Bibliothèque du centre pilote de Port-Bouët. A cette occasion, Mme Ravi a été investie présidente de l’Union des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire , avec 25 femmes vaillantes dans son bureau exécutif.
Ce thème vise à mettre en lumière les défis et les opportunités auxquels sont confrontés les femmes entrepreneures en Côte d’Ivoire. Ces femmes entrepreneures ont partagé leur expérience et leur perspective dans l’autonomisation des femmes. S’appesantissant sur la problématique du manque de sang qui gangrène l’écosystème de la santé dans les Centres nationaux de transfusion sanguine ( Cnts) , Dr Ehou , directeur de la banque de sang d’Abidjan Treichville, représentant le directeur général dudit centre, a exhorté toutes les femmes à se rendre dans les centres de transfusion sanguine pour donner leur sang. « Il n’y a pas de sang parce qu’il n’y a pas de main tendue. Éviter qu’il y est de dégâts dans les maisons. J’exhorte les femmes et vos enfants à donner leur sang pour sauver des vies parce que, pour que le sang soit disponible, il faut qu’on se mette à la tache nous tous. La poche de sang est à 3000f Cfa dans les tous les centres de transfusion », a-t-il insisté.
Pour sa part, la présidente de l’Union des femmes entrepreneures de Côte d’Ivoire, Mme Ravi, s’est adressée au représentant du ministre de la Femme de la famille et de l’enfant en ces termes : « Notre engagement doit être de mise pour la stabilisation de femme. Votre présence est une source de valorisation de l’autonomisation de la femme. La situation de la femme n’est pas reluisante dans la mesure où très peu de femmes ont un emploi formel. Beaucoup de nos sœurs travaillent dans le secteur informel», a révélé la présidente de l’Ufeci.
Elle a par indiqué qu’il faut un travail décent pouvant apporter un revenu stable aux femmes. « Il faut éviter de vivre dans la discrimination de la gent féminine. Il faut respecter le droit à l’éducation de la femme. C’est pourquoi, un vaste projet d’éducation va sillonner tout le territoire national à l’effet de conscientiser les femmes à l’autonomisation économique de la femme », fait-elle savoir. Au terme de cette rencontre, les attestations de participation ont été délivrées aux 25 membre du bureau exécutif.
Julien Koffi ( stagiaire)
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