Côte d’Ivoire : Plus de 1 700 milliards FCFA de travaux financés par le Fonds d’Entretien Routier

Sur la période 2012 – 2023, l’Etat de Côte d’Ivoire a engagé plus de 1 700 milliards FCFA de travaux financés par le Fonds d’Entretien Routier sur toute l’étendue du territoire.

Annick Tohé Lasmel, Directrice Générale du Fonds d’entretien routier ( FER), a fait cette annonce, ce lundi 13 mai 2024 au Sofitel Hotel Ivoire au cours de l’ouverture des travaux  de la 21^ème   Assemblée générale annuelle  de l’Association des Fonds d’entretien routier africains (Afera) à Abidjan.

Elle a ajouté qu’outre les ressources allouées au Fonds d’Entretien Routier, issues de la parafiscalité, le FER exploite depuis le 10 mai dernier,  9 postes de péage avec l’ouverture des postes de Bozi et de Gonaté sur l’axe routier Yamoussoukro – Daloa.

La mise en service très prochaine du péage du 4^e pont reliant la Commune de Yopougon à celles d’Attécoubé, d’Adjamé et du Plateau portera ce chiffre à 10 en intégrant l’expérience d’un péage en milieu urbain.

Précisant que  la Côte d’Ivoire a mis en œuvre de 2012 à 2022, six  Programmes d’Entretien Routier Annuels et le septième programme qui est triennal (PER 2023-2025), est en cours de réalisation. « Les budgets alloués à l’entretien routier ont évolué de façon croissante », a-t-elle déclaré.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre du Règlement 14 de l’UEMOA relatif au contrôle de la charge à l’essieu des véhicules poids lourds, la Côte d’Ivoire a mis en service 7 stations de pesage.

Ce dispositif selon la patronne du FER, a permis le passage du coefficient d’agressivité moyen de 7,7 en 2014 à 1,8 en 2023. « Ce résultat montre que nous sommes sur la bonne voie pour la préservation de nos routes »,  a-t-elle fait savoir.

En 2011, plus de 80% des routes revêtues du réseau routier avaient dépassé leur durée de vie, pire, la moitié de ces routes était en mauvais état.  En 10 ans, la Côte d’Ivoire a été complètement transformé.

Le thème de cette 21^ème Assemblée Générale est : « Vers un financement durable des Fonds Routiers, pour un meilleur entretien du réseau routier africain » en droite ligne avec les dernières orientations relatives à la recherche de sources de financement innovant.

A la fin des différentes réflexions, des recommandations pertinentes et opérationnelles permettront aux gouvernements d’améliorer qualitativement et quantitativement les indicateurs de gestion du réseau routier.

Car, malgré tous les efforts consentis par les Etats, le financement de l’entretien routier demeure un défi majeur.

Aimé Kouassi

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