Nialé Kaba, ministre de l’Économie, du Plan et du Développement, a présidé la première réunion du Comité technique de suivi du programme national de développement (PND) 2021-2025, ce mercredi 22 mai 2024, à l’auditorium de la Primature, au Plateau. Ce, en présence du ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre Dimba, des partenaires au développement et du secteur privé ivoirien.
C’est un tableau plutôt reluisant pour la Côte d’Ivoire qui a été affiché par la ministre de l’Economie, du Plan et du Développement, ce mercredi 22 mai 2024, à l’auditorium de la Primature, dans le cadre de la présentation du rapport de suivi du Plan National de Développement (PND) 2021-2025. Abordant les principales réalisations et conclusions de la mise en œuvre du PND au titre de l’année 2023, la ministre a indiqué les principaux agrégats économiques. « Le taux de croissance du PIB est estimé à environ 6,5% en 2023 contre 6,2 en 2022. Le volume des investissements en 2023 est de 12 137,2 milliards de FCFA portant le niveau d’exécution sur la période 2021-2023 à 31 700,8 milliards de FCFA sur les 59 000 milliards de FCFA prévus. Ce qui correspondant à un taux d’exécution de 53,7% du volume global. Ainsi, le taux d’investissement total est passé de 25,2% du PIB en 2022 à 25,5% en 2023, et le taux de pression fiscale s’est amélioré de 12,5% en 2022 à 13,3% en 2023 », a indiqué Nialé Kaba, en précisant que « tous ces investissements ont contribué au renforcement de la transformation structurelle de l’économie ». En ce qui concerne le secteur primaire, la ministre a révélé une contribution en baisse notamment, de 15,8% à 14,4% sur la période. Pour illustrer ses propos, elle soulignera quelques performances notables. « Le taux de transformation de la noix de cajou est passé de 17,5% en 2022 à 21,7% en 2023. Le nombre d’unités de transformation sur l’ensemble du territoire s’établi à quatorze (14) pour une capacité globale installée de plus d’un million de tonne. Le taux de transformation est de 33% », s’est-elle exprimée.
Sur la question des engagements du groupe consultatif, la statisticienne économiste affirme que sur la période 2021-2023, 17 832,6 millions de USD ont fait l’objet de mobilisation, soit environ 10 699,6 milliards de FCFA à fin 2023. Ce qui correspond à 68,1% des 26 179,60 millions de USD (15 706 milliards de FCFA) des annonces du Groupe Consultatif. Elle terminera en remerciant les partenaires au développement « pour cette contribution substantielle au financement du PND 2021-2025 ». Bien avant, le représentant des partenaires au développement, par ailleurs chef de Coopération de la délégation de l’Union Européenne s’est réjouis des efforts consentis par la Côte d’ivoire. « Le Groupe des partenaires techniques et financiers reconnait les efforts mis en œuvre par le gouvernement avec une augmentation continue du budget de l’Etat sur les six dernières années qui reflète les ambitions d’émergence de la Côte d’Ivoire. Les instruments de financement du développement ont aussi évolué avec cette dynamique de croissance soutenue, à travers une baisse de la part de l’aide traditionnelle sous forme de dons et un accès renforcé aux marchés de capitaux, aux investissements du secteur privé, et aux prêts concessionnels des institutions financières internationales », a témoigné Massimo Scalorbi. Il a par ailleurs, invité le gouvernement à « renforcer la stabilité macroéconomique et la mobilisation des ressources domestiques en vue de soutenir la soutenabilité de la dette et le financement de ses programmes prioritaires pour la réduction de la pauvreté », a-t-il souhaité. Pour finir, il a engagé tous les partenaires à poursuivre l’accompagnement technique et financier du développement entamé par le pays. La présentation en détail du rapport de performance a été l’affaire du directeur général du Plan, Marcelin Cissé. Ce fut l’occasion pour lui de présenter l’état de mobilisation des engagements des partenaires au développement au Groupe Consultatif, mais également de présenter les thématiques pour le dialogue avec ceux-ci, et enfin de proposer des points d’attention à soumettre à l’arbitrage du comité de pilotage.
Il faut noter que cette présentation a été suivie d’échanges qui ont permis aux participants de mieux s’imprégner des réalisations majeures et du niveau d’exécution de la mise en œuvre du PND 2021-2025.
Rodrigue Cofye
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