L’ouverture imminente d’un bureau en terre d’éburnie
Il faut savoir que Gatewatcher protège, depuis 2015, les réseaux critiques de nombreuses grandes entreprises et institutions, à travers le monde. En effet, que ce soit en France, au Benelux, à Singapour, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord… Et bientôt en Côte d’Ivoire, la société, dont le champ d’activités s’étend sur tous les continents, se positionne année après année, sur le marché de l’offre de solutions de détection de menaces avancées. Et ce, en s’appuyant, à l’heure actuelle, sur ses près de 200 collaborateurs dédiés et son réseau de plus de 70 partenaires disséminés sur l’ensemble du globe.
Concernant la raison d’être de l’entreprise, Thami Drissi explique que « les menaces avancées sont difficilement détectables par les outils de sécurité en place (Firewall, WAF, Etc.), car elles sont sophistiquées et inconnues. Les solutions de sécurité périmétriques répondent parfaitement à la protection et non à la détection, parce qu’elles n’ont pas une vue à 360° sur le réseau et sont basées sur des règles. La solution de Gatewatcher permet de compléter les solutions traditionnelles, grâce à une totale intégration avec l’existant. »
Mais comment ? Sur ce point, Thami Drissi a indiqué que « Gatewatcher propose des solutions de Network Detection and Response (NDR) et de Cyber Threat Intelligence (CTI), afin de détecter les intrusions et répondre rapidement à toutes les techniques d’attaque. » Ainsi, en associant l’IA à des techniques d’analyses dynamiques, la société offre une vision, à 360° et en temps réel, des cybermenaces sur l’ensemble du réseau, dans le cloud et on premise, assure Thami Drissi.
Au cours de nos échanges, il a aussi fait remarquer que « les clients, qui doivent se doter de la technologie NDR et CTI, sont les grandes institutions publiques et privées du secteur des banques, des assurances, de l’énergie, les industriels… ainsi que les ministères régaliens. » Soit autant d’Organismes d’Importance Vitale (OVI), pour ne pas dire statégiques dans un écosystèmé économique, qui composent déjà le portefeuille de Gatewatcher et sont sa cible en Côte D’Ivoire, a partagé Thami Drissi.
Justement, parlant des raisons de l’implantation prochaine de l’entreprise Tech en terre d’éburnie, elle n’est pas fortuite. Et pour cause. « D’abord la Côte d’Ivoire est un grand pays connecté à plusieurs Etats dans la région. Elle possède plusieurs grandes institutions publiques et privées. » Nous confie Thami Drissi, sans ambages, avant de nous révéler ceci : « Des clients, parmi celles-ci, exploitent déjà notre solution avec grande satisfaction. D’autres sont encore au stade Proof Of Concept (POC). Autrement dit, ils veulent certaines preuves, certaines garanties (…) Cependant, nous croyons en notre solution et sommes convaincus qu’ils l’adopteront, après l’avoir expérimentée. »
Nommé « Fournisseur Représentatif » dans le Market Guide 2022 for Network Detection & Response par Gartner, Gatewatcher protège actuellement plus de 10 millions d’utilisateurs dans le monde et est reconnue par plusieurs autorités numériques. Au terme de nos échanges, Thami Drissi nous a dévoilé, en exclusivité, une information cruciale : « Vue l’importance stratégique de la Côte d’Ivoire et du marché Ivoirien dans la région, nous avons décidé d’ouvrir une représentation avec un responsable régional à partir de notre prochaine année fiscale qui débutera dans moins de 02 mois, en juillet 2024. Cette représentation sera le hub de la région. » A conclu Thami Drissi, confiant au sujet de l’ouverture prochaine d’un bureau Gatewatcher en Côte d’Ivoire et des perspectives qu’elle augure pour l’entreprise.
Alors que l’Intelligence Artificielle se développe et se démocratise jour après jour, dans un monde de plus en plus connecté, les hackers déploient des menaces de plus en plus sophistiquées et la surface d’attaque ne cesse de grandir. Le 15 avril 2024, à la cérémonie d’ouverture de la 4ème édition du CAF à laquelle participait Thami Drissi, le Commissaire Général du Forum, Franck Kié a déclaré : « ChatGPT, plateforme ayant connu le meilleur démarrage de l’Histoire, avec 100 millions d’utilisateurs en 02 mois, a rapidement démontré sa capacité à transformer des domaines clé de notre économie : Éducation, Santé, Finance, Énergie, Sécurité (…) L’IA va révolutionner tous les secteurs d’activités et les process de travail. Elle offre une capacité inégalée d’analyse de vastes volumes de données, améliorant ainsi la détection et la gestion des menaces de cybersécurité (…) Selon des données communément admises, elle pourrait contribuer à hauteur de 15,7 % au PIB (Produit Intérieur Brut) Africain d’ici 2030, représentant une valeur ajoutée de 741 milliards FCFA et la création de 20 millions d’emplois. » Quant à Kalil Konaté, le Ministre Ivoirien de la Transition Numérique et de la Digitalisation, Parrain de l’évènement, il l’a rappelé dans son discours liminaire : « Nous vivons à l’aube d’une révolution numérique sans précédent, étroitement liée à l’essor de technologies émergentes, notamment l’Intelligence Artificielle. Si ces avancées technologiques représentent des opportunités extraordinaires pour nos sociétés, elles soulèvent également des défis de taille en matière de sécurité et d’éthique (…) Le coût de la cybercriminalité en Afrique est énorme. En 2022, il était estimé à plus de 2.464 milliards FCFA selon l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Bien que pour le moment, les dommages matériels et humains demeurent heureusement contenus, nous constatons que les risques ne cessent de grandir. » En se rapprochant d’Abidjan, Thami Drissi et les équipes de Gatewatcher comptent enrichir l’offre en solutions de détection de cybermenaces en Afrique de l’Ouest où l’IA et le numérique prennent autant d’essor que la cybercriminalité.
KOFFI-KOUAKOU Laussin
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