La Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS), a organisé le double évènement de célébration de la 28ème journée africaine de la prévention des risques professionnels et de la 22ème journée mondiale de la sécurité et de la santé au Travail, les 24, 25 et 26 avril 2024 à l’Université Internationale ICK – Air France 3 Bouaké.
Ces journées ont été l’occasion de débattre des questions liées aux accidents du travail et des maladies professionnelles.
Elles se sont déroulées respectivement autour du thème <<La sécurité et santé au travail dans les secteurs d’activités à fort potentiel de risque : défis et stratégies d’intervention>> pour la première journée et du thème <<Impact des changements climatiques sur la sécurité et santé au Travail pour la seconde journée.
Le Directeur Général de la Société ivoiro-antillaise de production agricole (SIAPA), Aka Boua Victor, qui a participé aux activités techniques de ces assises, a proposé, face à la menace du changement climatique, la mise en place d’une assurance risque tant pour les entreprises agricoles que pour les producteurs agricoles.
Concernant le fonctionnement de cette caisse d’assurance, le patron de l’entreprise spécialisée dans la production et la commercialisation de la banane dessert, propose qu’elle soit alimentée par les exploitants et les sociétés agricoles. Cette structure devra être la propriété des agriculteurs avec pour Directeur Général, un Expert en Assurance. Les membres du Conseil d’Administration, eux devront être choisis parmi les acteurs agricoles.
L’Ingénieur agricole justifie sa proposition par le fait qu’aucun pays n’est à l’abri des catastrophes.
Il y a quelques semaines de cela, par exemple que le Sud du Brésil a été fortement secoué par une catastrophe environnementale. La récolte des cultures dans le Rio Grande do Sul, a été dévastée par les inondations en plus d’un bilan humain et matériel lourd.
La mise en place de cette assurance vise donc selon lui, à protéger et soutenir les acteurs de ce secteur majeur, en cas d’inondation ; de sécheresse ou autre catastrophe occasionnant la destruction des productions. Avec en ligne de mire, l’indemnisation des victimes pour la relance de leurs activités.
Au terme du conclave, cette proposition a retenu l’attention. C’est à juste titre que le président de séance l’a présentée comme une recommandation forte du séminaire, qui figure parmi les cinq résolutions adoptées.
Aimé Kouassi
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