Kobenan KOUASSI Adjoumami, ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivieres, a procédé ce samedi 6 juillet 2024 , à la cérémonie d’inauguration du Centre d’incubateur de cajou Foodtech, au Centre d’innovation et de technologies de l’anacarde (CITA) de Yamoussoukro. Ce, en présence de Ousmane DIAGANA, Vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture, du développement rural et des productions vivrières, Kobenan KOUASSI Adjoumani, a, à cette occasion, rappelé quelques acquis importants par cette filière qui rendent fiers la Côte d’Ivoire de son positionnement au niveau international dans la mesure où la filière a permis à la Côte d’Ivoire de se positionner, depuis plusieurs années consécutives, comme premier producteur mondial de noix brutes de cajou. Mais surtout troisième transformateurs mondial encore mieux deuxième fournisseur d’amandes sur le marché international. Ce, avec un taux de transformation de plus 22% pour un volume transformé en 2023 de 266 000 tonnes. La position de la Côte d’Ivoire au rang de 3ème transformateur au monde et le nombre sans cesse de croissances d’investisseurs enregistrés par l’industrie du cajou en Côte d’Ivoire, constituent, en n’en point douter, des indicateurs de performance qui donnent d’espérer que l’ambition de porter par la Côte d’Ivoire est au moins à 50% du taux de transformation de la production nationale à l’horizon 2030. Ce qui est d’ailleurs parfaitement réaliste et réalisable.
« L’industrie du cajou est aujourd’hui le fer de lance de l’agro-industrie en Côte d’Ivoire. Nous sommes passés de 7 unités industrielles en 2018 à plus de 35 en 2024. Cette année, nous avons inauguré deux nouvelles usines dont une à Yamoussoukro et l’autre à Odienné et nous avons vu de nombreuses femmes heureuses d’avoir enfin un emploi. Dans quelques jours, nous serons à Boundiali pour ouvrir officiellement une autre usine, et dans quelques semaines ce sera l’ouverture d’usines à Korhogo, Bouaké, Abidjan etc. avec une projection d’une dizaine d’autres encore qui ouvriront leurs portes en 2025 y compris sur les zones agroindustrielles dédiées à la transformation de l’anacarde aménagées à Korhogo, Bondoukou et Séguéla, dans le cadre du PPCA », a-t-il déclaré.
Auparavant , Adama Coulibaly, Directeur général du Conseil du coton et de l’anacarde, a relevé que cette nouvelle infrastructure vient renforcer le plateau technique du CITA qui permettra de disposer au niveau national une technologie de pointe au service des agro-transformateurs et des PME de la petite transformation. « Il s’agit de l’amélioration de la productivité des vergers, de l’amélioration de la qualité des noix brutes de cajou et de l’accroissement du volume de noix brutes transformées localement. cette initiative soutenue par le Gouvernement ivoirien et le Groupe de la Banque mondiale a permis de mettre en œuvre des actions structurantes, changeant durablement la filière anacarde ivoirienne et contribuant aujourd’hui à son rayonnement sur la scène internationale», a-t-il faire savoir.
Non sans signifier que ce projet financé par le Guichet BIRD-Enclave vise à renforcer les actions du Conseil du Coton et de l’Anacarde pour la réalisation des objectifs de développement de la filière anacarde sur la période 2018-2024.
En outre, le CAJOU FOODTECH répondra aux principaux défis du secteur en proposant des services adaptés aux besoins des PME à savoir la formation des porteurs de projets à travers un parcours d’Incubation dont les composantes sont la formation aux technologies de transformation des produits de l’anacarde, le marketing, la gestion financière, le Coaching individualisé. La cérémonie de ce jour a été marquée par l’ouverture officielle de CAJOU FOODTECH aux opérateurs de la petite transformation. Toutefois, le processus de sélection de la première cohorte de 15 entrepreneurs dont 14 femmes par notre partenaire IECD s’est achevé le 30 juin 2024 et la formation in situ démarrera le 11 juillet prochain.
De plus, le CAJOU FOODTECH c’est une unité de production bâtie sur 400 m2 pour la production d’au moins 10 produits dérivés du cajou d’une capacité de traitement quotidien d’au moins 200 kg d’amandes et autant de pommes de cajou par jour. Aussi, Il a été réalisé avec le soutien financier de la Banque mondiale dans le cadre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaine de valeur de l’Anacarde (PPCA) et avec pour partenaire technique l’institut Européen de Coopération et de Développement –IECD. Il est important de souligner que le Conseil du coton et de l’anacarde a contracté depuis le 21 avril 2018, avec la garantie du Gouvernement Ivoirien, un prêt de la Banque Mondiale d’un montant qui s’élève de 200 millions de Dollars US, pour la mise en œuvre du Projet de Promotion de la Compétitivité de la chaîne de valeur de l’Anacarde (PPCA).
Il faut noter que la coupure du ruban et la visite du Centre pour le développement des produits vivriers dérivés de l’anacarde, un joyau architectural par le ministre d’Etat a mis fin à la cérémonie.
Julien Koffi, envoyé spécial à Yamoussoukro
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