Projet Akawaba, ville durable / Touré Ahmed Bouah: « Entre le  FPM et moi, nous avons une convergence d’idée »

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Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akawaba, ville durable , a lancé son cris de cœur à l’Etat et son désir de vouloir  commencer les travaux de ce projet qui va redorer le blason de la Côte d’Ivoire à l’échelle mondiale. Lors de cette rencontre avec la presse, le président directeur général de Sophia , a rassuré avoir régulièrement obtenu les documents administratifs affairant à ce projet, notamment la concession d’aménagement de l’Etat, les arrêtés ministériels de réservation, les arrêtés d’autorisation d’aménagement et les conventions tripartites de purges.

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En outre, le  projet Akwaba city, ville nouvelle est située sur l’axe Abidjan-Anyama avec une superficie de 7.000 hectares, où il démarre  effectivement les travaux d’aménagement à lui confiés dans la mesure où contraint par défaut d’une pièce administrative, à savoir l’arrêté ministériel d’approbation du plan d’aménagement, soumis à l’Etat, il y a plus de cinq ans. « Depuis 5 ans, nous attendons que l’Etat valide le plan d’aménagement que le cabinet Conseil lui-même a proposé », déplore  Touré Ahmed Bouah. Non sans énoncer qu’il n’a pas encore pu mettre les bulldozers sur le terrain en ces termes : « C’est cet arrêté d’approbation qui te permet d’aller commencer le tracé et l’ouverture des voies de bitumages, d’aller mettre les poteaux, de traduire dans la réalité le dessin sur papier », a-t-il affirmé. Et d’ajouter, « L’ultime étape est une question de souveraineté. l’Etat doit pouvoir nous dire à travers cet arrêté, si oui, le plan d’aménagement que nous avons proposé pour couvrir cet espace est conforme à sa volonté ».

En ce qui concerne le plan d’aménagement, le promoteur , a indiqué que SOPHIA SA qui perçoit faire les choses dans les normes a remis la garde au cabinet Conseil de l’Etat de Côte d’Ivoire : le Bureau national d’Études techniques et de Développement (Bnetd) dont l’expertise est avérée dans lai mise en œuvre d’un plan d’aménagement cohérent, structurant et conforme au schéma directeur d’Abidjan.

Faisant la genèse de ce projet, Touré Ahmed Bouah a fait remarquer que l’Etat s’était donné la mission de l’engagement des villes. « la première fille du désordre urbain est l’embouteillage, cependant il s’avère que l’Etat a abonné sa mission un certain moment , afin de la confier aux promoteurs immobiliers et aux aménageurs privés », a-t-il relevé.  

Fort est de constater que la ville d’Abidjan a évolué non pas avec l’orthodoxie qui exige l’extension de la ville, mais avec la somme des promoteurs immobiliers qui ont juxtaposé des petites promotions immobilières sans aucun lien , avec le développement urbain, créant ainsi le désordre urbain, selon le promoteur.  Affirmant,  la première fille de ce désordre urbain, ce sont les inondations qui emportent chaque année des vies humaines. Quant à la 2e fille, ce sont ces embouteillages.

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Ayant constaté ce désordre, l’Etat a adopté une loi, (la loi 97-524 du 4 septembre 1997) qui permet à un opérateur privé de venir s’approprier une parcelle à la demande de l’Etat pour y réaliser un aménagement cohérent, structurant, conforme au schéma directeur.

« L’Etat a délivré à SOPHIA un espace de plus de 7000 ha pour aménager. 7000 ha, c’est la taille de Yopougon, 20 fois la commune du Plateau, 7 fois les communes de Treichville de Koumassi, de Port-Bouët et d’Adjamé », a-t-il fait observer précisant que cette ville nouvelle devrait accueillir une population de trois millions d’habitants.

Et pour terminer, il faut souligner que pour la conception, la maturation du projet, la gestion et les charges liées à la maturation du projet, le promoteur est à 83 milliards FCFA, investis », a relevé le PDG.

Julien Koffi


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