Joe Biden renonce et propose Kamala Harris
Joe Biden l’avait annoncé il y a peu de temps en arrière, il renoncerait à se présenter aux élections présidentielles Américaines si un médecin lui disait que sa condition physique, voire son état de santé, rendraient difficile sa capacité à diriger la nation la plus puissante au monde. Et bien, c’est chose faite !
Ce dimanche 21 juillet 2024, dans une lettre largement relayée partout sur le globe, en l’occurence sur les réseaux sociaux et dans les médias, Joe Biden a abandonné la course à la Présidence des Etats-Unis. Cette décision intervient après que de nombreuses voix, parmi ses détracteurs, ses soutiens, comme au sein de son parti, aient demandé ou conseillé son retrait, suite à de sérieux doutes sur sa santé, en raison de son âge.
Toutefois, le plus vieux Président en activité de l’histoire des Etats-Unis (81 ans) ne laisse pas les Démocrates orphelins. L’ancien colistier de Barack Obama, le 1er Président Afro-Américain (de 2009 à 2017) dans la chronologie du pays, a justement demandé à sa Vice-Présidente Kamala Harris de le remplacer dans cette joute qui l’oppose à son éternel rival, son prédécesseur Donald Trump, largement en tête dans les sondages, qui a échappé à une tentative d’assassinat une semaine plutôt, lors d’un meeting en Pennsylvanie, un Etat du Nord-Est des Etats-Unis, le 13 juillet 2024.
De nombreux dirigeants, dont le Président Ukrainien Volodymyr Zelensky, le nouveau Premier Ministre Britannique Keir Starmer et le Président Israélien Isaac Herzog, ainsi que des membres éminents du parti Démocrate tels que les Clinton, les Obama, Bernie Sanders ou encore Nancy Pelosi ont salué la décision de Joe Biden et l’ont remercié pour son leadership, tant sur les questions nationales qu’internationales. Aujourd’hui, cette passation soulève de nombreuses interrogations sur la suite des opérations du côté des Démocrates. Kamala Harris obtiendra-t-elle le soutien de l’ensemble de son parti ? Et si oui, sera-t-elle en mesure de ramener la confiance des investisseurs ? Enfin, pourra-t-elle convaincre les pontes de la Silicon Valley qui, traditionnellement acquis aux Démocrates, ont, pour le coût, fait volte-face au profit de Donald Trump ? Les prochains jours nous le diront. En attendant, comme l’on dit dans le pays de tous les possibles : Wait and see…
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