La Côte d’Ivoire dévoile l’évolution de son budget

A la tribune, Amadou Coulibaly a également fait savoir à la presse que les recettes fiscales ont été recouvrées à hauteur de 1.353,4 milliards FCFA sur ladite période, soit un taux de réalisation de 96,6% par rapport à l’objectif de 1.415,8 milliards FCFA, et ajouté que les dépenses ont atteint 2.771,8 milliards FCFA entre janvier et mars 2024, pour une prévision de 2.718,4 milliards FCFA, ce qui correspond à un taux d’exécution de 102%.

Ces dépenses, a relevé Amadou Coulibaly, comprennent notamment des investissements d’un montant de 549 milliards FCFA, ainsi qu’une enveloppe de 837,8 milliards FCFA affectée aux dépenses liées à la réduction de la pauvreté et des disparités sociales pour le semestre en cours, a déclaré Amadou Coulibaly.

Le 25 juin 2024, lors de sa présentation du Document de Programmation Budgétaire et Economique Pluriannuelle (DPBEP) pour les 03 prochaines années, effectuée devant la Commission des Affaires Economiques et Financières (CAEF) de l’Assemblée Nationale Ivoirienne, le Ministre Ivoirien des Finances et du Budget, Adama Coulibaly, avait révélé que, de 13.720,7 milliards FCFA en 2024 (17,3% de plus qu’en 2023), l’Etat Ivoirien comptait augmenter progressivement le budget de la Côte d’Ivoire, précisément de 27,4% d’ici 2027.

Pour ce faire, le gouvernement de la locomotive de l’Afrique de l’Ouest s’est engagé à ramener son déficit budgétaire, des 4% attendus au terme de l’exercice 2024, au seuil communautaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) de 3%, voire en deçà, et à faire monter sa pression fiscale, de 14% au jour d’aujourd’hui, à 16,1%, également dans l’intervalle de 3 ans. Il projette aussi de descendre son taux d’endettement, estimé 58,1% à l’heure actuelle, à 53,4%, toujours à l’horizon 2027. Selon Amadou Couliblay, « le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour l’amélioration du recouvrement des recettes, la maîtrise des charges de fonctionnement et le renforcement des capacités d’absorption des crédits d’investissement, en vue de l’atteinte des objectifs budgétaires fixés. »

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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