Pascal Ettien Anokan, président de la Commission HSE (Santé, Sécurité, Environnement) du GPMCI, a fait un exposé sur le thème : « Le système de gestion du cyanure sur les sites miniers en Côte d’Ivoire ». C’était , au cours de la tribune « La parole aux leaders » initiée par l’Association des journalistes professionnels de l’économie de Côte d’Ivoire ce mercredi 31 juillet 2024 , au Palm-club hôtel d’Abidjan-Cocody. Selon lui, en Côte d’Ivoire, les exigences fixées par le CIAPOL sont inscrites dans les prescriptions techniques annexées aux arrêtés d’autorisation d’exploiter de chaque mine.
Selon lui, le cyanure est présent naturellement dans certains aliments que nous consommons et dans divers matériaux .« Il reste et demeure un poison très puissant qui agit rapidement sur l’organisme. Le cyanure, s’il est ingéré, a la capacité chimique d’empêcher les cellules d’utiliser l’oxygène. La dose létale (inhalée) pour le gaz de cyanure (HCN) est de 270 ppm pour 1 minute. La dose létale est généralement équivalente à un grain de riz par personne de 80 kg. L’organisme en détoxifie naturellement les doses non mortelles par le biais du métabolisme, de l’urine, des excréments. Le cyanure ne s’accumule pas dans l’organisme ni cancérigène », explique-t-il .
Le conférencier a éclairé la lanterne de plus d’un sur la gestion du cyanure selon les exigences du Code International de gestion du cyanure. Pour lui, il faut former les employés et le personnel d’intervention d’urgence à la gestion du cyanure d’une manière sûre et respectueuse de l’environnement. « Il convient de former des employés à comprendre les dangers associés à l’utilisation du cyanure y compris le personnel approprié pour exploiter les installations, selon des systèmes et procédures qui protègent la santé humaine, la communauté et l’environnement », dit-il.
Concernant la sécurité des employés , il a mentionné que l’objectif est de protéger la santé et la sécurité des employés contre l’exposition au cyanure . C’est pourquoi, il faut faire l’élaboration et la mise en œuvre des procédures, la formation des employés et des parties prenantes externes, de la disponibilité du matériel de protection et la construction des infrastructures aux normes et surtout se réunir mensuellement pour évaluer sa mise en œuvre, en faisant un rapport trimestriel.
S’agissant des normes d’exposition et du rejet du cyanure, Pascal Ettien Anokan, a signifié que selon le code international de gestion du cyanure, il faut des eaux de surface : Taux de cyanure libre (Free CN) doit être inférieur à 0,022 mg/ ; un taux taux de l’acide faiblement dissociable (WAD Cyanide) doit être inférieur à 0,5 mg/l ; un parc à Résidus (TSF) : le taux de l’acide faiblement dissociable (WAD cyanide) doit être inférieur à 50mg/l. Mieux, c’est qu’en Côte d’Ivoire, les exigences fixées par le CIAPOL sont inscrites dans les prescriptions techniques annexées aux arrêtés d’autorisation d’exploiter de chaque mine. Dans la plupart des cas : Dans les eaux de surface : le taux de cyanure total doit être inférieur à 0,1 mg/l et dans les eaux potable : le taux de cyanure total doit être inférieur à 0,001 mg/l.
Rodrigue Cofye
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