Une délégation du Conseil national des droits de l’homme (Cndh) composée par Méite Nogofono, Akoua Sianan et Sylvie N’Goran s’est rendue dans les locaux du groupe Sophia Immobilier ce lundi 5 août 2024, suite aux constats faits sur les réseaux sociaux par ledit Conseil portant sur les droits de purges des parcelles qui s’inscrivent dans le cadre de l’aménagement du projet « Akwaba City ».
A cet effet, le Cndh s’est auto-saisi du dossier, afin d’obtenir des éclairages. Répondant favorablement à leur invitation, le promoteur a saisi cette occasion pour les instruire sur l’aménagement du projet « Akwaba City ». En effet, ce sont deux projets d’envergure initiés par le groupe Sophia S.A, notamment le projet terrain nus et Akwaba city.
Lors de cette rencontre, le Président directeur général (Pdg) entouré de ses plus proches collaborateurs, à savoir : le Dga, le Daf, le directeur commercial par ailleurs conseiller spécial et porte-parole d’Akwaba city Camille Battey, a instruit les émissaires du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) sur la mise en œuvre des projets. Par ailleurs, le projet terrain nu affecté par la FPM est bénéficiaire de 541 ha, avec ACD tandis que le projet Akwaba City affecté aux opérateurs économiques s’étend sur 7000 hectares. Ainsi, la société Sophia S.A a bénéficié d’une réservation de la part de l’Etat ivoirien d’une assiette foncière de 7000 ha après une autorisation d’aménagement. Aussi bénéficie-t-elle d’un protocole d’accord entre l’Etat de Côte D’Ivoire et les détenteurs de droits coutumiers pour la purge des droits coutumiers. Selon le président directeur général, Touré Ahmed Bouah, ces deux projets sont conduits par le groupe Sophia sur l’axe Abidjan-Anyama. Affirmant, ainsi qu’en Côte d’Ivoire, le seul titre reconnu est l’ACD, car elle confère au titre normal.
En outre, le véritable enjeu qui subvient dans la mise en forme du projet « Akwaba City », c’est que l’Etat a octroyé 541 hectares au Fonds de prévoyance militaire (FPM) depuis 2017 sur les 32000 hectares. « Sur les 541, les communautés villageoises ont vendu des parcelles à des personnes et leur ont donné des attestations villageoises sans ACD. Mieux, sur les mêmes hectares, des parcelles ont été également vendues aux chinois », a-t-il affirmé.
Le véritable propriétaire de ces parcelles est le Fonds de prévoyance militaire (FPM). Pour le promoteur, il a souligné que sa société développe, avec de l’Etat de Côte d’Ivoire, le projet « Akwaba City » qui s’étend sur 7000 hectares dont la vocation s’inscrit dans la lutte contre le désordre urbain qui, suivant l’article 5254 du 04 septembre 1997 , stipule que l’Etat a donné une contribution, un protocole d’accord, une concession et une réservation, afin de définir le montant à déverser aux villageois.
Aux agents de la CNDH: « Aidez-nous à leur faire comprendre ce que la loi dit sur l’aménagement foncier. Je ne suis pas un aménageur ordinaire », a déclaré le président directeur général, Touré Ahmed Bouah.
En ce qui concerne les droits de purge, le président directeur général de Sophia S. A, a annoncé que le jeudi 8 août prochain, les villageois possédant l’ACD, son entreprise leur payera leur droit de purges.
Pour y parvenir, les villageois identifiés et quantifiés auront leur droit de purge. Car l’identification consiste à payer leurs purges. « Tant qu’on n’a pas identifié et quantifié, on ne peut pas payer leur droit de purge », a-t-il précisé.
Au terme de cette rencontre, les agents du CNDH ont témoigné qu’ils ont été édifiés par le brillant exposé du promoteur sur ces projets. Pour le projet « Akwaba City, l’on procédera à l’entame des travaux dans les jours à venir.
Julien Koffi
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