Acquisition de la nationalité : L’économiste Lamoussa Djinko révèle l’origine et  donne des solutions adéquates

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Lors de cette rencontre avec la presse, Lamoussa Djinko a fait une analyse sur la question de la nationalité qui est un enjeu majeur dans l’essor d’un pays. En effet, l’économiste a proposé  des solutions durables sur la questions de l’acquisition de la nationalité en Côte d’Ivoire. Selon lui, l’une des solutions est la réforme des procédures administratives pour l’obtention de la nationalité, en les rendant plus équitable. En sus, les autorités doivent veiller à ce que la discrimination centrée sur le genre et le patronyme pour une de façon rigoureuse, à savoir des campagnes de sensibilisation et de mobilisation. Pour lui, le nom de familles en Côte d’Ivoire est perçu comme un indicateur de l’appartement éthique.

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En ce qui concerne l’équation du patronyme, Lamoussa Djinko a révélé que le patronyme est le véritable problème lié à la nationalité ivoirienne.

Cependant, la nationalité est un défis complexe nécessitant une approche cruciale dans la mesure où l’on doit surmonter les difficultés liées au nom de famille à l’effet de bâtir une nation où règne l’harmonie entre les citoyens  

A l’en croire, les acteurs de la société civile ont un rôle important à jouer dans cette bataille, en instaurant un dialogue inter ethnique.  

 Faisant la genèse de cette thématique, le président Lamoussa Dinko, a également révélé que le problème de la nationalité a débuté en 1960 et repose sur la cohésion sociale car, sans cette cohésion, nous n’avons pas de nation. « Nous sommes encore en train de construire la nation ivoirienne. Il n’y a pas de raison que nous vivons en désaccord parce que, depuis plus de 100 ans que vivent les ivoiriens, ils sont en troisième génération et les considérant comme de étrangers », a-t-il affirmé.

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Déclarant, les dirigeants n’ont toujours pas trouver solution à la question de la nationalité. Ce dossier n’est pas encore fini. « Il faut que tous ceux qui sont nés sur l’territoire ivoirien, avant les indépendances, ce qui ont vécu de façon permanente, et même si nous appliquons le droit des sols qui est de 1972, il y a beaucoup d’ivoiriens qui sera aujourd’hui des ivoirienne d’origine. », a insisté le président du renouveau démocratique.  

Notons que la question de la nationalité ivoirienne en Côte d’Ivoire a toujours été un sujet complexe et souvent sensible, qui a joué un rôle central dans les tensions sociopolitiques du pays, notamment lors des crises des années 2000. Elle touche directement à l’identité nationale.

Julien Koffi


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