Mécanisation de l’agriculture ivoirienne : Le ministre d’Etat Adjoumani obtient le soutien de la Fondation Coréenne

Kobenan Kouassi Adjoumani, ministère d’État, ministère de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, à la tête d’une délégation et et l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à Séoul , SEM Allou Eugène, ont fait une immersion le jeudi 12 septembre 2024, au Centre des Technologies de la ville d’Andong, en Corée du Sud. Ce centre, reconnu pour son engagement dans l’innovation et le développement durable, offre une multitude d’activités visant à transformer le paysage technologique et agricole de la région.

Kobenan Kouassi Adjoumani , ministre d’État ivoirien en charge de l’Agriculture a donné ses impressions après cette visite guidée. A l’en croire, cette immersion s a permis de constater de visu les avancées réalisées à Andong. « Le modèle de mécanisation et d’innovation que nous avons observé doit inspirer notre pays. Nous devons absolument intégrer ces pratiques durables dans notre propre système agricole », a-t-il fait savoir.

En plus de la visite des centres de recherche, la délégation a effectué une visite terrain sur une superficie de 400 hectares de riz dans la commune d’Andong. Cela a permis au ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, du développement durable et des productions vivrières d’observer directement l’impact des technologies présentées sur le terrain. Il compte dupliquer cette option de mécanisation en Côte d’Ivoire pour redynamiser la filière rizicole. Ce, en vue d’atteindre la sécurité alimentaire d’ici 2025.

A cette occasion, le directeur de l’Institut de Recherche KWON SOON-HA , a montré l’engagement de l’Institut dans l’implication de la recherche agronomique pour une agriculture durable. « Nous travaillons sans relâche pour développer des solutions qui répondent aux défis spécifiques de notre agriculture. Notre objectif est de garantir que chaque agriculteur ait accès aux meilleures pratiques et technologies qui amélioreront leur productivité tout en préservant l’environnement », s’est-il exprimé.

L’immersion de ce jeudi 12 septembre au Centre des Technologies de la ville d’Andong et à l’Institut de Recherche de l’Agriculture future a mis en lumière les efforts considérables déployés par l’Etat Sud-Coréen pour moderniser l’agriculture et soutenir les agriculteurs locaux. Cela grâce à des initiatives innovantes et à un soutien financier significatif. La localité d’Andong se positionne comme un modèle de développement durable en matière d’agriculture. Ce centre et cet institut sont des exemples à suivre pour d’autres régions cherchant à allier technologie et durabilité. Rappelons que, Premier producteur de riz, la Corée du Sud cultive le riz sur une superficie de 699 000 hectares, avec un rendement moyen de 6 tonnes à l’hectare.

Le Centre des Technologies d’Andong se concentre particulièrement sur la mécanisation de l’agriculture, avec un taux de 95 % de mécanisation dans ses opérations. Grâce à des équipements modernes et des techniques avancées, les agriculteurs locaux bénéficient d’une productivité accrue et d’une réduction des coûts de production. Cette mécanisation permet également de diminuer la dépendance à la main-d’œuvre tout en garantissant une qualité de récolte supérieure. À proximité, l’Institut de Recherche de l’Agriculture d’Andong joue un rôle clé dans la promotion d’une agriculture durable. Sa mission est de développer et de diffuser des technologies agricoles innovantes, tout en soutenant les agriculteurs dans leur transition vers des pratiques plus durables. Les recherches menées à l’institut portent sur le développement de variétés de plantes* résistantes aux maladies et adaptées aux conditions climatiques locales l’élaboration de méthodes agricoles respectueuses de l’environnement, incluant l’utilisation réduite de produits chimiques et l’Organisation de sessions de formation pour les agriculteurs sur les nouvelles technologies et les meilleures pratiques en matière de durabilité. Des ateliers pratiques sont régulièrement organisés pour former les agriculteurs aux nouvelles technologies et méthodes, notamment l’utilisation des drones pour la surveillance des cultures et les systèmes d’irrigation intelligents.

       Aicha Mambassou Koné

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