Economie : Une délégation du FMI échange avec la ministre Nialé Kaba

Une délégation du Fonds monétaire international (FMI), conduite par Olaf Unteroberdoerster, a été reçue par Nialé Kaba, ministre de l’Economie, du plan et du développement ce mercredi 2 octobre 2024, au 16ème étage de l’immeuble Sciam, au cœur de la cité des affaires d’Abidjan-Plateau.  

Cette rencontre avait pour principaux objectifs d’évaluer la performance du programme économique soutenu par le Fonds Monétaire International (FMI), de mettre à jour le développement et les objectifs macroéconomiques, de convenir des mesures et des politiques qui permettent d’atteindre les objectifs du programme dans l’optique prospective, et enfin de discuter autour de l’article 4 du mécanisme de surveillance.

Après un tour d’horizon sur toutes ces questions, la ministre Nialé Kaba a confié à la mission que, « les perspectives économiques de la Côte d’Ivoire demeurent bonnes. L’activité économique continue de bénéficier de la stabilité sociopolitique et sécuritaire, de la poursuite de la mise en œuvre du PND 2021-2025, notamment la poursuite des réformes de l’environnement des affaires nécessaires à l’accompagnement efficace de l’économie et la politique volontariste d’investissement dans les secteurs porteurs de croissance », a-t-elle déclaré.  

Le chef de la délégation du Fmi, Olaf Unteroberdoerster, a salué les efforts de la Côte d’Ivoire pour maintenir une croissance économique soutenue malgré les importants défis mondiaux. Il a réaffirmé l’engagement du Fmi à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa transition vers une économie plus diversifiée et durable. Il a manifesté son satisfécit en ce qui concerne la performance du programme,« nous pouvons confirmer qu’elle a été satisfaisante et que tous les critères de réalisation et indicateurs ont été atteints », a-t-il soutenu.

Les discussions ont aussi porté sur les prévisions économiques à moyen terme. Selon les analyses du FMI, la Côte d’Ivoire affiche des indicateurs macroéconomiques encourageants avec un taux de croissance attendu de 6,8 % sur la période 2025-2029, malgré une conjoncture mondiale défavorable. Ce dynamisme est le fruit d’une gestion rigoureuse des finances publiques et d’un climat des affaires de plus en plus attractif.

Aicha Mambassou Koné

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