Valorisation des sites miniers dégradés et à la promotion de pratiques extractives : Ahoussou Kouakou Raymond invite les acteurs clés du secteur minier à trouver des solutions  

La première édition du Forum africain de l’environnement dans les industries extractives ( Fafeix) aura lieu du m 19 au 21 février 2025, à la fondation Félix Houphouët Boigny de Yamoussoukro. L’information a été rendue publique ce mercredi 9 octobre 2024, à Palm Club Hôtel de Cocody par le commissaire général du FAFEIX, M. Ahoussou Kouakou Raymond .

 « Réhabilitation des sites miniers en Afrique: défis et opportunités », c’est le thème retenu pour la première édition du Forum africain de l’environnement dans les industries extractives ( Fafeix) qui s’annonce grandiose. En effet, ce rendez incontournable du secteur minier, s’inscrit dans le cadre où le continent africain regorge d’immenses ressources minières et énergétiques dont l’or, le diamant, le pétrole, le gaz naturel, le fer, la bauxite, le cobalt. A l’instar de nombreux pays africains, la Côte d’Ivoire possède un important potentiel dans les secteurs des Mines, du pétrole et de l’énergie.

Ces importantes réserves de minerais font de la Côte d’Ivoire un terrain propice à l’exploration et à l’exploitation minières. Car, elle constitue un des principaux leviers de la croissance des pays fournissant des revenus substantiels aux Etats et créant des emplois au niveau national et local.  

En 2021, selon le Ministère des mines du pétrole et de l’Energie, les entreprises minières ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 1 154 Milliards F CFA pour un volume d’investissement de 197 Milliards F CFA. Cela a permis à l’Etat de mobiliser des recettes fiscales s’élevant à 227 Milliards F CFA.

Lors de cette rencontre, Raymond Kouakou , a expliqué que ce forum aura pour ambition de rassembler les acteurs clés du secteur extractif en Afrique pour aborder un sujet crucial qui concerne la réhabilitation des sites miniers dégradés et la promotion de pratiques extractives plus respectueuses de l’environnement. Tout en rappelant à l’union des acteurs clés à la valorisation des sites miniers et la promotion de pratiques extractives.  

A l’en croire, le continent Africain est doté d’une immense richesse en ressources naturelles, notamment du pétrole au gaz naturel, en passant par l’or, le diamant, le fer, la bauxite et le cobalt. Car, ces ressources sont au cœur d’économie ivoirienne. «Les déforestations massives, les pertes de biodiversité, la pollution des eaux, la dégradation des sols et les impacts sur la santé des populations locales sont des réalités bien trop fréquentes dans les zones minières. À cela s’ajoutent les émissions de gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques, un défi mondial majeur », a-t-il fait savoir.  

Non sans indiquer l’objectif principal serait de faire la promotion de l’industrie minière plus inclusive et respectueuse de l’environnement. « Nous voulons créer un cadre de discussions et de solutions concrètes autour des défis et des opportunités que présente la réhabilitation des sites miniers en Afrique », a-t-il indiqué.

Aussi, ce forum ne se limitera pas aux conférences et aux tables rondes. Il sera également ponctué d’ateliers de formation pour renforcer les compétences des acteurs du secteur, et d’expositions pour mettre en lumière les initiatives les plus innovantes. Nous avons même prévu une visite de terrain pour illustrer concrètement les défis et les solutions liés à la réhabilitation minière.

A cette même occasion, il a souligné l’importance de la collaboration entre les différents acteurs. Les gouvernements, les entreprises, la société civile, les chercheurs, et bien sûr les populations locales, doivent travailler main dans la main pour relever ce défi environnemental.

Par ailleurs, ce forum sera une opportunité unique pour établir et renforcer ces partenariats. Il est également crucial que les jeunes et les femmes soient pleinement intégrés à ce processus. Ils représentent non seulement l’avenir de notre continent, mais aussi une force d’innovation et de créativité indispensable pour trouver des solutions durables.

« Au-delà de son aspect environnemental, nous devons également considérer les opportunités économiques. La réhabilitation des sites miniers peut devenir un véritable levier de développement. Par exemple, transformer ces sites en espaces agricoles ou forestiers productifs, ou encore en zones écotouristiques, peut offrir des emplois durables aux communautés locales, contribuant ainsi à la lutte contre le chômage. Grâce au soutien des partenaires, le FAFEIX pourra devenir un rendez-vous annuel incontournable pour toutes les parties prenantes du secteur extractif en Afrique », a affirmé le commissaire général.  

Au terme de cette rencontre avec la presse, il a affirmé que l’Afrique est à un carrefour décisif. Pour ce faire, le développement durable de industries extractives en Côte d’Ivoire est possible, mais il nécessite une volonté collective et des actions concrètes.

Il faut souligner que ledit Forum est organisée par l’ONG Agir pour l’Environnement dans les Industries Extractives (AEIE). Durant les trois jours du Forum, il y aura des échanges, discussions et les participants auront l’occasion d’aborder plusieurs thématiques essentielles concernant le secteur minier.

Julien Koffi

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