Facilitation des transactions commerciales et l’augmentation des flux de revenus–des échanges transfrontalière : ATG, une solution innovante destinée aux entreprises exportatrices  

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Lors de cette rencontre, le directeur général de l’Agence Côte d’Ivoire Export, a exprimé toute sa reconnaissance au ministre du Commerce et de l’Industrie, Souleymane Diarrassouba, pour son engagement constant et son soutien à l’essor du commerce extérieur de la Côte d’Ivoire. Car, sa présence par le biais de son Directeur de Cabinet adjoint, confirme encore une fois de plus sa détermination à accompagner toutes les initiatives visant à promouvoir les exportations en Côte d’Ivoire. « Grâce à votre leadership, les exportations ivoiriennes ont plus que doubler pendant ces 11 dernières années pour s’établir en 2023 a plus de 10.900 milliards de FCFA , avec une croissance moyenne annuelle de 6,4% »,a-t-il dit.

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Selon lui, les échanges entre la Côte d’Ivoire et le reste de l’Afrique représentaient environ 28 % du volume total des exportations du pays, en 2023, tandis que la part des échanges intra-africains dans le commerce continental ne dépasse pas 17 %. « Ce chiffre, bien inférieur à ce que nous observons sur d’autres continents comme l’Europe où les échanges atteignent près de 70 %, mettent en lumière l’impérieuse nécessité de booster les échanges commerciaux entre les pays africains », à fait savoir Dr Kaladji Fadiga, directeur général de l’agence Côte d’Ivoire Export.

Indiquant ainsi que les échanges commerciaux intra-africains, bien qu’en croissance, restent encore modestes en raison des barrières non-tarifaires, la variation des taux de change, le manque d’infrastructures de transport et de logistique.

« Une autre dimension à prendre en compte dans la faiblesse des échanges interafricains est le taux de pénétration du numérique. Bien que le continent ait connu une forte croissance de 22 % entre 2018 et 2022, l’usage du commerce électronique reste encore relativement faible, autour de 40 %, comparé à l’Asie où il dépasse les 60 %. Conscient de l’enjeu que représente le développement du commerce numérique pour le continent, Afreximbank propose une solution novatrice pour améliorer les échanges commerciaux intra-africains , à travers la plateforme appelée African Trade Gateway (ATG) ».

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En ce qui concerne la plateforme ATG, le directeur général, a expliqué que cette plateforme qui intègre des services numériques modernes jouera un rôle déterminant dans la facilitation des transactions commerciales dans la mesure où elle permettra aux entreprises d’accéder non seulement à de nouveaux marchés, de bénéficier de solutions de financement adaptées, mais également d’avoir accès à des prestataires logistiques et à des partenaires d’investissement.

Au cours de cette cérémonie, une signature de protocole d’accord a été signée entre l’agence Côte d’Ivoire Export et le CGECI. C’est dans cet élan que le vice-président du CGECI, Valassine Diarrassouba, a souligné que la signature de ce protocole d’accord permettra de lancer officiellement les opérations liées à la plateforme ATG auprès des entreprises ivoiriennes et de présenter les fonctionnalités, ainsi que ses avantages pour les entreprises. 

«Cette signature est l’ensemble d’une collaboration réussie entre le gouvernement et le secteur privé. En effet, suivant les termes de cette convention, le CGECI va prendre en charge l’abonnement annuel à la plate-forme ATG des 250 entreprises désireuses de porter leurs produits vers de vastes marchés continental africain et tisser des partenariats d’affaire dans toutes les zones de libres-échanges continentale Afrique (ZLECAF). », a souligné le vice-président Valassine Diarrassouba. Et d’ajouter, « l’agence Côte d’Ivoire export, elle accompagnera des entreprises dans le rôle sur ladite plateforme avec le soutien d’AFREXIMBANK qui, pour sa part, assurera la formation des équipes de l’agence Côte d’Ivoire export ».

Pour sa part, Olivier Daipo, directeur de Cabinet adjoint du ministère du Commence et de l’industrie, a lors de son discours, affirmé que la place du numérique dans l’économie n’est plus à démontrer dans le numérique. Elle offre d’ailleurs des solutions adaptées aux besoins des opérateurs économiques en matière de commerce international, les outils pour développer fortement à la facilitation des échanges et à l’augmentation des flux de revenus–des échanges transfrontalière, plusieurs plateformes internationales comme ont vu le jour avec pour objectif de mettre la disposition des informations au profit des entreprises exportatrices africaines. « La diversité des sources et les contradictions manifestes observées entachent bien souvent la fiabilité des données et les résultats des recherches. Il était donc urgent d’avoir une base de données unique du continent. Je voudrais donc souligner mon entière adhésion à la mise en main de l’appelant plateforme continentale qui a pour ambition de centraliser l’essentiel de l’information commerciale et d’en faciliter son exploitation au profit de différentes entreprises parties prenantes.  Pour toute entreprise , l’information est vitale et sa fiabilité est capitale pour sa survie. ATG contribuera inévitablement à l’essor du commerce digital », a-t-il livré.

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Au terme de cette rencontre, le représentant du ministre a lancé un appel aux opérateurs économiques en les invitant à s’approprier cette plateforme (ATG) qui répond aux besoins de toutes les entités économiques.

Rappelons qu’Africa Trade Gateway (ATG), proposée par AFREXIMBANK aux entreprises exploratrices du continent est une plateforme multi-facette qui connecte plusieurs acteurs économiques en répondant à leurs besoins de financements, de recherche de marchés et de diverses opportunités du commerce international.

Julien Koffi


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