Le Ministère des Finances et du Budget a annoncé l’adoption d’un projet de loi portant règlement du budget de l’État pour l’année 2023. Selon les informations fournies lors de la séance, le budget de l’État avait initialement été fixé à 11.694,4 milliards de francs CFA. Cependant, en raison de diverses modifications survenues durant l’exercice budgétaire et afin de répondre aux besoins prioritaires de l’État, ce montant a été révisé à 12.612,9 milliards de francs CFA.
Le bilan de la gestion budgétaire affiche des recettes encaissées de 11.831,2 milliards de francs CFA, représentant un taux de recouvrement de 93,8% par rapport aux prévisions. En termes de dépenses, les ordonnancements se chiffrent à 11.792,6 milliards de francs CFA, ce qui se traduit par un taux d’exécution de 93,5%.
Malgré un solde négatif de 3.110,7 milliards de francs CFA par rapport aux ressources propres, le déficit a été compensé par des opérations de trésorerie, dont le solde net atteint 3.149,4 milliards de francs CFA. En fin de compte, l’exercice budgétaire s’est soldé par un excédent de 38,6 milliards de francs CFA, un exploit que l’on doit à la mobilisation adéquate des ressources et à une gestion rigoureuse des dépenses, dans un contexte international délicat.
Les résultats de l’exécution des programmes gouvernementaux pour l’année 2023 témoignent également d’une avance significative, avec un taux moyen de réalisation des cibles de 85,4%. Ce chiffre représente une amélioration par rapport aux performances des exercices précédents : 85,2% en 2022, 82,1% en 2021, et 73,7% en 2020. Ces résultats traduisent un engagement renforcé de l’État vers l’atteinte des objectifs fixés et un contrôle accru sur les dépenses.
Il est à noter que l’exécution budgétaire a reçu le quitus de la Cour des Comptes, qui a émis une déclaration générale de conformité, accompagnée d’un rapport sur l’exécution du budget et d’un rapport d’audit de la performance des programmes.
Ce projet de loi de règlement est donc une étape cruciale pour la transparence et la responsabilité en matière de gestion des finances publiques. Les signaux positifs émanant de cette gestion budgétaire appellent à une continuité dans les efforts déployés pour l’optimisation des ressources et l’amélioration des services publics.
Le gouvernement reste engagé à renforcer la performance budgétaire afin de poursuivre la mise en œuvre de programmes vitaux pour le développement économique et social du pays.
Aimé Kouassi
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