Renforcement de la lutte contre le travail des enfants dans la filière cacao : Une rencontre décisive à Abidjan

Le combat contre le travail des enfants dans les plantations de cacao en Côte d’Ivoire a franchi une nouvelle étape décisive grâce à la récente rencontre entre  KOFFI N’goran, Directeur Général Adjoint du Conseil du Café-Cacao, et Madame Thea Lee, Sous-Secrétaire Adjointe du Département du Travail des États-Unis, accompagnée de sa délégation.

Cette rencontre s’est tenue à l’immeuble Caistab et s’inscrit dans le cadre de l’action 2024 du Child Labor Cocoa Coordinating Group (CLCCG).

Les discussions ont mis en lumière les efforts déployés par l’État de Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, notamment à travers les initiatives du Conseil National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CNS). Ces programmes, en étroite collaboration avec le Conseil du Café-Cacao, visent à promouvoir des pratiques durables et éthiques dans la production de cacao, cœur de l’économie ivoirienne.

KOFFI N’goran a souligné l’importance de la coopération internationale dans ce combat. « Il est essentiel que toutes les parties prenantes, y compris les gouvernements, les ONG et le secteur privé, unissent leurs efforts pour éradiquer le travail des enfants. La Côte d’Ivoire s’engage pleinement à mettre en œuvre des solutions durables », a-t-il déclaré. La rencontre a également été l’occasion de présenter des outils innovants tels que le Système National de Traçabilité (SNT) et la Norme ARS 1000 pour le cacao durable.

Ces initiatives visent à garantir que le cacao ivoirien respecte des standards éthiques et durables, tout en protégeant les droits des enfants. Madame Thea Lee, quant à elle, a salué les efforts du gouvernement ivoirien et a exprimé la volonté des États-Unis de continuer à soutenir les actions entreprises. « La lutte contre le travail des enfants nécessite une démarche collaborative et résolue. Nous sommes ici pour affirmer notre engagement à travailler main dans la main avec la Côte d’Ivoire pour faire évoluer cette situation », a-t-elle insisté.

Cet échange constructif s’inscrit dans une dynamique positive et souligne la volonté commune de créer un avenir sans travail des enfants dans les communautés productrices de cacao. Les actions déployées dans cette direction seront cruciales pour améliorer les conditions de vie des populations tout en renforçant la compétitivité et la durabilité de la filière cacao.

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, a la responsabilité de garantir que ses pratiques respectent les droits humains, et cette rencontre marque un pas significatif vers la réalisation de cet objectif. Les yeux restent désormais rivés sur les résultats concrets des initiatives mises en place, alors que la communauté internationale continue de surveiller de près la situation sur le terrain.

Aimé Kouassi

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