Dans le cadre de la protection de la faune et de la flore, l’Ong Ivoire diplomatie verte ( IDV), a organisé le samedi 26 octobre 2024, à Anguededou, à 2 km de la forêt du Banco, une cérémonie de planting d’arbres. Ce, pour la création de la forêt diplomatique du système des Nations Unies pour le développement. Cette opération intervient après celle qui a eu lieu le 13 juillet 2024, dans la forêt classée de Soumié (Adaou) , dans la région d’Aboisso .
Cette cérémonie parrainée par Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre d’État, ministre de l’Agriculture, du développement rural et des productions vivrières, représenté par Coulibaly Ali, directeur général des Cultures pérennes. Étaient également présents, Mme Touré épse Aboua, représentante du président de l’Assemblée Nationale, le Colonel-Major Kouassi Lucien, représentant le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, ainsi que Yapi Koffi Evariste, Secrétaire général du ministère des Affaires Étrangères et d’autres acteurs des systèmes des Nations Unies en Côte d’Ivoire.
Le ministre de l’Environnement, du développement durable et de la transition écologique, Jacques Assahoré Konan, a profité de cette occasion pour féliciter l’ONG IDV pour son engagement louable dans la protection de l’environnement, notamment, à travers des initiatives de reboisement. « Planter un arbre est bien plus qu’un simple geste ; c’est une contribution essentielle à la préservation de notre planète et à l’amélioration de la qualité de vie », a-t-il déclaré. Il a par ailleurs relevé que cette année, le sahel a été inondé. « Qui l’eut cru. Ce sont des conséquences du réchauffement climatique et cela dû aux actes que nous posons en détruisant la forêt et en étant pas conforme à nos engagements internationaux. Aujourd’hui, en plantant un arbre, nous plantons l’avenir, l’espoir et nous faisons en sorte que la nature soit protégée et que les générations futures aient un avenir durable. Au-delà des bienfaits environnementaux, les arbres ont aussi une dimension sociale et embellissent nos villes, nos campagnes et nous apportent de l’ombre. Notre couvert forestier a perdu près de 80 % de sa superficie. De 16 millions d’hectares, nous sommes aujourd’hui à moins de 3 hectares. C’est pourquoi, le gouvernement s’est engagé à reboiser 20 % de son couvert forestier d’ici 2030. Mais cet engagement, ce n’est pas le gouvernement seul qui le met en œuvre. Les acteurs du développement durable doivent concourir à atteindre cet objectif. C’est dans cette optique que s’inscrit l’Ong Ivoire diplomatie verte », signifie-t-il.
Mme Touré épse Aboua a, pour sa part, insisté sur la création d’une « forêt diplomatique » comme symbole de l’engagement collectif envers la durabilité et la solidarité. Elle a rappelé que cette initiative doit incarner une lutte efficace contre le réchauffement climatique et un effort pour préserver la biodiversité et l’écosystème.
Philippe Poinsot, Coordinateur résident du système des Nations-Unies en Côte d’Ivoire, a ajouté que le développement durable repose sur trois piliers : la dimension sociale, économique et environnementale.
Diakité Gislaine, Secrétaire générale de l’ONG IDV, a exposé les ambitions de l’organisation, qui prévoit de réaliser 500 hectares de forêts diplomatiques dans les deux prochaines années. Elle a également appelé les diplomates présents à s’impliquer activement dans la lutte contre les effets du changement climatique et a souligné l’importance de l’éducation environnementale pour les communautés locales.
Elle a aussi relevé que le ministre de l’Environnement a accordé son parrainage aux activités de l’ONG, soulignant que le reboisement doit devenir une priorité collective. Le slogan de la campagne, « 1 diplomate =1 arbre ; une Ambassade = une forêt », reflète cette vision.
Les enfants du Centre d’éducation spécialisée ont offert un cadeau au ministre, ajoutant une note de convivialité à la cérémonie qui s’est terminée par une séance de plantation d’arbres, renforçant ainsi l’engagement des participants envers la cause environnementale.
Il faut noter que l’Ong IDV vise à mettre en exergue le rôle de la forêt dans la protection de l’environnement, à travers des plantations et entretiens d’arbres , afin de contribuer à la protection contre les érosions et à l’action régulatrice sur le climat, l’air et le cycle de l’eau.
Aicha Mambassou Koné
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