SEIP 2024 : La contribution de Djamo à l’éducation et l’inclusion financière (ITW)

Elfried Didehia est un ingénieur financier
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KOFFI-KOUAKOU Laussin : Bonjour Monsieur Elfried Didehia et merci pour le temps que vous prenez pour répondre à nos questions. Nous sommes présentement devant le stand de Djamo, partenaire de la 7ème édition du SEIP. Ma première question est donc logiquement la suivante ; quelle est la raison de la présence et de la participation de la Fintech que vous représentez à ce salon dédié à l’éducation et à l’inclusion financière ?
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Elfried Didehia, Directeur des Solutions Financières du Groupe Djamo

Elfried Didehia : Bonjour Monsieur KOFFI-KOUAKOU Laussin et merci d’avoir choisi de m’interviewer. Alors, pour répondre à votre première question, je dirais, tout d’abord, que c’est toujours un honneur pour de nous de participer au SEIP. C’est la 4ème édition où nous sommes présents sur le salon et, pour entrer dans le vif du sujet, cet événement est important pour nous, de par son apport à l’éducation financière, à l’inclusion financière et à la mobilisation de l’épargne locale.

D’année en année, il est devenu un rendez-vous incontournable, non seulement pour le public, mais également pour tous les acteurs du marché financier. De plus, pour nous, le SEIP est une vitrine qui nous permet de présenter ce que nous faisons en faveur des clients, que ce soit de la clientèle des particuliers et, de plus en plus maintenant, des clients entreprises. Enfin, il nous offre aussi la possibilité de partager, avec les participants au salon, nos perspectives et d’échanger sur les leurs.

Cette plateforme nous permet d’être au contact des populations, de prendre connaissance directement de leurs besoins, car ici les discussions sont informelles, décontractées, et d’intégrer ces besoins dans notre plan de développement. Les retours que nous avons eu nous ont permis de développer, puis de lancer sur le marché, des innovations qui aident à la fois les particuliers, les entrepreneurs et surtout contribuent à l’économie.

KOFFI-KOUAKOU Laussin : Le SEIP est axé autour de l’éducation et de l’inclusion financière. Comment Djamo s’incrit dans cette démarche, Elfried Didehia ?

Elfried Didehia : notre engagement à l’éducation et à l’inclusion financière se situe, déjà, au niveau de la conception même de notre application et se voit dans la vitesse avec laquelle les gens adoptent notre solution. En effet, notre application, qui est avant tout une application de gestion de finance personnelle, est conçue pour être facilement accessible par les clients. On a mis en place, par exemple, la possibilité de catégoriser les dépenses et inclus une catégorisation automatique.

Ainsi, quand vous payez un repas, une course en VTC, effectuez un achat de tout genre, via Djamo, notre application vous permet de bien visualiser vos dépenses, le solde restant sur votre carte, etc. et, de la sorte, d’avoir un oeil constant sur votre budget, afin de mieux gérer votre argent. On a aussi intégré à l’intérieur de l’application, des outils de gestion budgétaire, pour aider, faciliter à la discipline de l’épargne. De plus, sur l’application, on a des coffres. Les usagers peuvent avoir jusqu’à 10 coffres différents et, depuis un an maintenant, programmer des virements automatiques pour alimenter leurs coffres.

Enfin, l’année dernière, à la période de ce salon, on a ouvert une nouvelle possibilité. Celle de permettre aux gens de dynamiser leur épargne, en dehors des 3% ou 3,5% qu’on a typiquement sur les comptes d’épargne, grâce à l’obtention de notre agrément d’apporteur d’affaires à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) qui nous donne le droit de placer l’argent de nos clients, qui le désirent, dans des Fonds Communs de Placement (FCP).

Bientôt, avec nos partenaires et des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI), nous allons ouvrir la possibilité à nos clients d’acheter des actions à la Bourse, sans se déplacer, depuis leur téléphone, via l’application. Donc oui, à travers l’application, nos offres de produits et services, mais aussi par divers contenus, notamment la série de 14 vidéos éducatives sur la finance et l’investissement que nous avons réalisé et qui va être diffusée progressivement pour permettre aux clients de se familiariser avec les investissements, en particulier avec les investissements en Bourse, nous contribuons à l’éducation et à l’inclusion financière.

KOFFI-KOUAKOU Laussin : Monsieur Elfried Didehia, votre explication tombe à point nommé, puisqu’elle me permet de rebondir sur ma prochaine question. Selon vous, comment les solutions développées par votre Fintech répondent concrètement aux défis de l’inclusion financière et de la mobilisation de l’épargne interne ?
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Selon une étude de McKinsey,les principaux marchés pour la croissance de la fintech sont le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, le Ghana, le Kenya, le Maroc, le Nigéria, le Sénégal, l’Afrique du Sud, la Tanzanie et l’Ouganda, qui représentent ensemble 70% du PIB de l’Afrique et la moitié de sa population.

Elfried Didehia : Pour répondre à votre question de manière pratique, prenons le cas tout simple de toute personne qui a une activité génératrice de revenus. Ces revenus là, il faut bien les recevoir quelque part, n’est-ce pas. Chez Djamo, donc, on a mis en place une solution technique qui, aujourd’hui, est très plébiscitée par les clients, parce qu’elle leur permet vraiment de recevoir les fonds issus des revenus de leurs activités et leur offre, aussi, la facilité d’effectuer leur paiement via l’application.

En outre, avec l’accès à l’investissement qu’on a déployé, et que j’ai mentionné précédemment, nous permettons à nos clients de faire travailler leur épargne, afin de la faire fructifier. Enfin, je soulignerais notre système sécurisé, nos tarifs compétitifs, en plus de la facilité d’accès à nos produits et services, ainsi que notre carte VISA Djamo. En effet, selon une statistique confirmée, pour 60% de nos clients, c’est la première fois d’avoir une carte bancaire. Cela signifie que sur le 1,8 million d’utilisateurs de nos cartes, à ce jour, environ 1,250 million n’auraient pas eu de carte bancaire sans Djamo !

Que ce soit dans l’application via l’accessibilité à nos produits, à travers les contenus d’éducation financière que nous réalisons et diffusons ou par notre participation active à des évènements tels que le SEIP pour expliquer et vulgariser les innovations que nous mettons en place pour le public, nous poursuivons nos efforts pour l’amélioration de la culture financière des populations et pour outiller les populations à la finance. Nous sommes reconnus par les autorités et notre partenariat avec VISA rend notre carte utilisable localement comme internationalement. En moyenne, 300.000 personnes sont incluses financièrement, chaque année, grâce à nous.

KOFFI-KOUAKOU Laussin 

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