Clôture du SIREXE 2024 : Une première édition marquante avec 25 000 visiteurs

Le Salon international des ressources Extractives et énergétiques (SIREXE) , a conclu sa première édition le dimanche 1er décembre 2024, au Parc des Expositions d’Abidjan.

Cet événement, honoré par la présence du Premier ministre, du chef du gouvernement et du ministre du Cadre de Vie et des Sports, a connu un succès retentissant. Le SIREXE 2024 a attiré des investissements records, renforçant le rôle de la Côte d’Ivoire en tant que leader dans le développement durable des industries extractives et énergétiques.

Lors de la cérémonie de clôture, Aka Mireille Chiniango, commissaire générale adjointe, a présenté un bilan impressionnant : 25 000 visiteurs enregistrés. Cette première édition a marqué un tournant décisif pour le pays, illustrant son attractivité et son dynamisme dans ces secteurs stratégiques. Les accords signés durant cet événement portent sur des domaines clés tels que les mines, le pétrole et l’énergie, soutenant ainsi les objectifs de la transition bas carbone.

Les annonces phares incluent la découverte de nouvelles réserves d’or, la signature de nouveaux contrats de partage de production, ainsi que des accords de vente de gaz naturel, témoignant de la confiance des investisseurs internationaux et de l’attractivité croissante de la Côte d’Ivoire. Selon le comité scientifique dirigé par Mireille Aka, ce sont 2 200 participants professionnels, 320 exposants et 134 médias nationaux et internationaux qui ont pris part à cet événement.

Le SIREXE 2024 a également permis la signature de contrats d’investissement significatifs, totalisant près de 4 000 milliards de francs CFA. Des solutions ont été identifiées pour relever les défis des secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie, établissant ainsi le salon comme une plateforme majeure pour les acteurs de ces industries. Sous le thème « Développement durable des industries extractives et énergétiques : Quelles politiques et quelles stratégies ? », le salon a mis en lumière les meilleures pratiques pour une exploitation durable des ressources naturelles. La Norvège, invitée d’honneur, a partagé son expertise en gestion responsable et en transformation des ressources.

Dans son discours, le ministre des Mines, du Pétrole et de l’Énergie, Mamadou Sangafowa-Coulibaly, a salué la mobilisation des autorités et des partenaires qui ont contribué à la réussite de cette première édition. Il a remercié le Président de la République, Alassane Ouattara, pour son soutien, soulignant que cet événement positionne la Côte d’Ivoire comme un acteur clé dans les industries extractives. Robert Beugré Mambé, Premier ministre, a également souligné l’importance stratégique du SIREXE pour le développement économique de la Côte d’Ivoire.

« Ce salon s’affirme comme une vitrine d’excellence pour les secteurs des mines, du pétrole et de l’énergie, plaçant la Côte d’Ivoire parmi les leaders du développement durable », a-t-il déclaré. Il a présenté sept piliers pour guider les acteurs du secteur : la prospection approfondie, la transformation locale des ressources, la qualification de la main-d’œuvre nationale, la gestion efficiente du contenu local, l’émergence de champions nationaux, l’accélération de la transformation des matières premières, et la mise en place de stratégies de transition bas carbone.

Plusieurs acteurs du secteur ont été distingués pour leur contribution à l’essor des industries extractives et énergétiques en Côte d’Ivoire, reconnaissant ainsi leurs efforts pour un développement inclusif et durable. Prévu comme un événement biennal, le SIREXE s’impose désormais comme une plateforme incontournable pour le dialogue, l’investissement et l’innovation dans les ressources extractives et énergétiques. Cette première édition a jeté les bases d’une collaboration renforcée entre les partenaires nationaux et internationaux, ouvrant la voie à une transformation durable du secteur.

Avec des résultats aussi impressionnants, la Côte d’Ivoire se positionne non seulement comme un hub économique de l’Afrique de l’Ouest, mais aussi comme un modèle de développement durable pour les industries extractives à l’échelle mondiale.

Julien Koffi

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