La France rétrocède la base militaire du 43ème BIMA à la Côte d’Ivoire

Selon les FACI, en attendant l’application effective de cette décision à la fois stratégique et politique, le processus de transition est d’ores et déjà entamé. Dans cette optique, le Comité de pilotage, mis en place pour coordonner le transfert du camp des Forces Françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) aux FACI, se réunit régulièrement. De plus, la réduction progressive des personnels et matériels Français est déjà à l’œuvre et la cohabitation FACI – FFCI est en cours sur la base de Port-Bouët. Révèlent elles.

Toutefois, la rétrocession de cette base des FFCI aux FACI ne signifie pas une rupture des relations, dans ce domaine, entre la Côte d’Ivoire et la France. En effet, les FACI ont fait savoir que le partenariat militaire opérationnel unissant les deux pays est maintenu. Il se manifestera par la poursuite d’entraînements conjoints, d’offres de places dans les écoles de formation selon les besoins exprimés, d’échanges de stagiaires, d’entraînements spécifiques à la demande, ainsi que d’autres activités qui induiraient la présence de militaires Français en Côte d’Ivoire à l’occasion. Ont-elles indiqué.

Pour rappel, le 17 septembre 2024, les FFCI ont officiellement rétrocédé le camp d’entraînement de Lomo Nord (Toumodi, centre du pays) aux FACI. La ⁠rédaction de documents juridiques, de mémorandum d’entente et d’autres arrangements techniques par le Comité de pilotage sont en cours. Ils seront signés en partie le 30 janvier 2025, lors de la cérémonie de baptême du camp militaire de Port-Bouët.

A terme, la base militaire sera désormais occupée par le 1er Bataillon des Commandos et des Parachutistes de Côte d’Ivoire. Un centre de formation logistique et une école régionale des Systèmes d’Information et de communication (SIC, communément appelé « les transmissions » dans l’armée) y seront ouverts.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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