La BAD Table sur une Croissance Solide de l’Économie Ivoirienne

Selon les résultats de l’étude, le Produit Intérieur Brut (PIB) réel moyen de la Côte d’Ivoire devrait croître de 6,3% en 2025 et 2026, une croissance économique supérieure aux 4,5% anticipés par la BAD pour l’Afrique de l’Ouest sur ladite période, mais inférieure aux 6,9% et aux 8,6% que devraient respectivement connaître le Niger et le Sénégal d’après les données exposées dans le rapport.

Concernant l’inflation en Côte d’Ivoire, les prévisions de la BAD indiquent qu’elle reviendra, comme avant les années post effets Covid-19, en dessous du seuil réglementaire de 3% fixé par la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le rapport montre qu’elle devrait se situer autour de 2,9% au terme de cette année et de l’année à venir, soit un taux au dessus du 1,9% prédit par l’institution financière pour le Sénégal, mais en deça des 3,3% pronostiqués par elle pour le Niger.

En outre, dans son rapport, la BAD estime qu’en 2025 et 2026, la croissance du PIB et le taux d’inflation atteindront respectivement 4,7% et 10,2% au Ghana, 3,5% et 20,5% au Nigeria… Et enfin 4,8% et 17,9% en Sierra Leone.

Les données de l’institution financière de développement annonce également qu’avec 5,7% de croissance de son PIB, l’Afrique de l’Est sera la zone économique la plus performante du Continent, en 2025 et 2026, devant l’Afrique de l’Ouest (4,5%), l’Afrique Centrale et l’Afrique du Nord (4%) et l’Afrique Australe (3%).

Enfin, les résultats du rapport de la BAD projettent une augmentation annuelle moyenne de 4,25% du PIB de l’Afrique cette année et l’année prochaine. Du fait de la crise à laquelle il est confronté, en 2025 et 2026, le Soudan sera la lanterne rouge du Continent. En effet, la BAD augure que ce pays situé aux abords de la mer rouge affichera une croissance annuelle réelle négative de son PIB d’en moyenne -1,1% et un taux d’inflation de 74,1%. Son voisin, le Sud Soudan, lui, devrait enregistrer une excellente croissance de 34,4%. Néanmoins, cette croissance mirobolante sera accompagnée d’un taux d’inflation tout autant étourdissant de 47,1%.

KOFFI-KOUAKOU Laussin

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