Le Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI) a exigé le mercredi 19 février 2025, des suites « concrètes » aux engagements pris par le gouvernement concernant l’amélioration des conditions de vie et de travail des producteurs de café et de cacao. A l’issue de deux jours de concertation à Daloa, les délégués et coordonnateurs du syndicat ont dénoncé le « silence persistant » des autorités et ont résolu de réitérer, par écrit, leurs revendications au gestionnaire de la filière et au gouvernement, en menaçant d’appeler à la grève s’ils demeurent insatisfaits.
« En cas d’absence de réponse satisfaisante, un préavis de grève va se voir imposer aux « En cas d’absence de réponse satisfaisante, un préavis de grève va se voir imposer aux producteurs », ont-ils souligné dans une déclaration lue devant des journalistes au sortir de leur conclave.
Selon le président du syndicat, Koné Moussa, les producteurs demandent, dans l’immédiat, un meilleur prix d’achat bord-champs du café et du cacao, au moment où les prix ont atteint des niveaux records sur le marché international. Ils demandent également le reversement à leur profit de 500 milliards de francs CFA du montant des prélèvements issus de la filière, qui sont stockés au trésor public, pour les soutenir.
« Les paysans vivent dans la misère et le découragement », a justifié Koné Moussa, déplorant le faible prix d’achat du cacao aux producteurs ivoiriens (1800 francs CFA) alors que tous les autres pays pratiquent des prix autour de 5000 francs CFA.
La rencontre de Daloa fait suite à la conférence de presse prononcée le 16 janvier par le président du SYNAPCI, Koné Moussa, pour poser les préoccupations des membres du syndicat qu’il préside.
Prince Adero
Sauf autorisation de la rédaction ou partenariat pré-établi, la reprise des articles de abidjaneconomie.net même partielle, est strictement interdite. Tout contrevenant s’expose à des poursuites.
En savoir plus sur ABIDJAN ECONOMIE
Subscribe to get the latest posts sent to your email.