Bilan à mi‑parcours de la campagne 2025 de commercialisation de la noix de cajou : 900 000 tonnes vendues

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Lancée officiellement le 18 janvier 2025, en marge des Journées Nationales du Producteur du Coton et de l’Anacarde (JNPCA), la campagne affiche une progression spectaculaire : sur une prévision de 1 150 000 tonnes, 900 000 tonnes ont déjà trouvé preneur, soit 78 % de l’objectif, contre 509 000 tonnes à la même période en 2024. « C’est un bond de 77 % par rapport à l’an dernier ! », s’est félicité le ministre, illustrant ainsi l’engouement des acteurs et la solidité des mesures mises en place.

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« Notre priorité reste la valorisation sur place », a insisté K. K. Adjoumani. À la clôture de la fenêtre d’achat dédiée aux transformateurs locaux, 36 usines ont réceptionné 322 747 tonnes, soit 28 % de la production nationale et 80 % de l’objectif de 400 000 tonnes de transformation annuelle. « Ces chiffres confirment le dynamisme du tissu industriel ivoirien », a-t‑il ajouté, saluant l’engagement des opérateurs locaux.

Le maintien du prix plancher à 425 F CFA/kg dans la majorité des zones de production témoigne de l’efficacité des directives du Conseil du Coton et de l’Anacarde, tandis que la saine concurrence a permis, dans plusieurs localités, de faire grimper les prix jusqu’à 500 F CFA/kg, offrant ainsi un meilleur revenu aux producteurs. « Nous veillons à ce que chaque producteur bénéficie d’un revenu juste, la qualité étant non négociable », a affirmé le ministre.

Sur le plan qualitatif, le rendement moyen en amande atteint 48 lbs et le taux d’humidité est maîtrisé à 9,02 %, bien en dessous du seuil critique de 10 %. « Ces indicateurs renforcent notre compétitivité à l’export », a-t‑il souligné, soulignant que la Côte d’Ivoire maintient son standard de qualité face à la concurrence internationale.

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Par ailleurs, le Gouvernement a renforcé la surveillance des flux commerciaux aux frontières. Grâce à la coopération des préfets et des forces de l’ordre, les sorties frauduleuses vers les pays voisins ont considérablement diminué, permettant une collecte accrue sur le territoire national. « Nous maintenons une vigilance constante pour protéger la filière », a-t‑il précisé.

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Avec 250 000 tonnes restantes à commercialiser, le ministre a lancé un dernier appel à la sérénité : « Poursuivons dans le respect des règles et l’esprit de responsabilité qui ont prévalu jusqu’ici », exhortant chacun à contribuer à la réussite de la seconde moitié de campagne. Ce bilan à mi‑parcours marque un tournant historique pour la transformation locale et la valorisation durable du cajou en Côte d’Ivoire, validant les choix stratégiques engagés depuis 2022 pour faire de cette filière un véritable pilier de l’économie nationale.

Rodrigue Cofye


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