Dans une démarche visant à renforcer la voix des producteurs de café et cacao dans la gouvernance de leur filière, le Syndicat National Agricole pour le Progrès de Côte d’Ivoire (SYNAP-CI) a rassemblé les acteurs du secteur à Daloa, lors d’une cérémonie marquante le weekend dernier. Cet événement, organisé au centre culturel municipal, a attiré plusieurs délégués syndicaux, planteurs et autorités locales.
Sous l’égide de son président, Koné Moussa, le SYNAP-CI a exprimé son soutien indéfectible à l’Organisation Nationale des Producteurs de Café-Cacao de Côte d’Ivoire (ONPCC-CI). L’objectif principal : établir une interprofession légitime et inclusive pour que les producteurs aient un rôle prépondérant dans les décisions clés, comme la fixation des prix d’achat.
« La mise en place de cette interprofession permettra aux producteurs de participer activement à la gestion stratégique de cette filière vitale pour notre écofilière café-cacao,nomie », a déclaré Koné Moussa devant une assistance attentive. Il a appelé à une mobilisation massive des membres du SYNAP-CI, qui compte 868 000 adhérents, afin de garantir la représentativité des producteurs.

Blondé Obed, vice-président de l’ONPCC-CI, a salué cette initiative et insisté sur l’importance d’une unité entre les différentes organisations pour éviter les luttes de leadership et bâtir une structure pérenne. Selon lui, l’implication massive des producteurs est la clé pour assurer la réussite de cette transition.
Cet appel à l’unité marque un tournant pour les producteurs ivoiriens, déterminés à reprendre le contrôle de leur avenir dans un secteur aussi crucial que le café-cacao. Le SYNAP-CI entend ainsi cimenter les bases d’une interprofession forte, au service exclusif des cultivateurs et de leurs intérêts.
Ce rassemblement à Daloa témoigne de l’engagement des acteurs de terrain pour faire avancer leur cause. Une étape décisive vers une gouvernance plus participative et équitable de la filière café-cacao en Côte d’Ivoire.
Prince Adero, correspondant régional
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